Le Pen présidera la France! Et après?

La cote de François Hollande est au plus bas. Les sondages prédisent l’élection de la patronne du Front national, Marine Le Pen, comme future présidente du pays!

Selon le baromètre TNS SOFFRES le Figaro magazine, la cote de confiance du président français est de 13%, soit une chute de 5 points. C’est un record pour toute la Ve république.

Pour Nathalie Saint-Cricq, la responsable du service politique de France 2, c’est une véritable dégringolade. Jamais président n’était descendu aussi bas. Jacques Chirac avait chuté à 16%, mais c’était à la fin de son second mandat, en 2006. Or, François Hollande n’est qu’à la moitié de son quinquennat. Pire, l’analyste de France 2 précise que ce sondage a été effectué avant la sortie du livre de Valérie Trierweiler.

Puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, Merci pour ce moment, le livre événement de l’ex-compagne du président Hollande vient de sortir en librairie. Ce sont trois cent dix-sept pages qui vont faire sombrer François Hollande dans les limbes.

Selon un autre récent sondage Ifop réalisé pour Le Figaro, si l’élection présidentielle de 2017 avait lieu cette fin de semaine, Marine Le Pen serait en tête au premier tour, et au deuxième tour battrait François Hollande.

C’était écrit dans les étoiles. Dans Bienvenue à Sarkollande, j’écrivais, à la veille de la présidentielle française, que n’importe quel président élu devrait parler tour à tour avec Angela Merkel, la chancelière allemande, David Cameron, le PM anglais, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, la patronne du FMI, et Jim Yong Kim, le tout nouveau grand patron de la Banque mondiale. Après sa tournée téléphonique, le locataire de l’Élysée ferait face à des chiffres qui fâchent. En France, le nombre de chômeurs avoisine les 3 millions. La dette dépasse les 1 600 G€. Les intérêts payés sur cette dette grugent annuellement 42 G€, ce qui est presque le budget du Québec. Pire, pour assouvir ses besoins de financement annuels, la France doit piger 180 G€ dans les marchés financiers internationaux. À sa première journée au bureau, l’élu verra sa marge de manœuvre rétrécir comme peau de chagrin.

Le pouvoir, le vrai, n’est plus issu du suffrage universel!