Le fiasco du gouvernement Couillard

Le premier ministre Philippe Couillard nous a présenté son trio économique comme son fer de lance qui mettra en ordre nos finances, mais son plan est en train de tourner au fiasco!

Pour préserver la capacité de l’État d’offrir des services aux citoyens, ce trio nous a fait croire que la Commission de révision permanente des programmes passerait au crible les programmes gouvernementaux, avec à la clé des économies pouvant atteindre 2,3 milliards de dollars, en un an.

Cette commission a pondu le rapport Robillard. On s’attendait alors à la mise en place d’un processus démocratique pour le décortiquer et surtout le décliner en un plan limpide qui sera expliqué au peuple, avant de faire des choix justes, équitables et faisables.

Or, le rapport de cette Commission Robillard, qui soi-dit en passant, nous coûtera au bas mot 3,8 millions de dollars, rien que pour sa première année de travaux, a été tabletté. Un beau gaspillage des deniers publics. Tout ça pour ça?

Dans la foulée, le trio du gouvernement Couillard s’est attaqué à l’aveuglette à des joyaux du Québec, comme les CPE, et il s’est acharné à des coupes ridicules, comme celle de 175 000$ imposée aux Publications BLD, éditeur de trois revues scientifiques. Et heureusement, elle a été annulée.

Au lieu de gratter les fonds de tiroirs, pourquoi le gouvernement Couillard ne s’attaque-t-il pas aux coffres fort bien garnis des évadés fiscaux?

L’émission Enquête de Radio-Canada a dévoilé le nom d’une riche famille montréalaise qui a expédié des millions de dollars dans un paradis fiscal. Elle a aussi révélé que près de 30 multinationales québécoises sont présentes au Luxembourg, un paradis fiscal avéré.

Avec toutes ses révélations, qu’est-ce que le trio du gouvernement Philipe Couillard a fait? Rien. Pourtant, c’est faisable. La France vient de récupérer près de 3 milliards de dollars canadiens de l’évasion fiscale.

Par ailleurs, alors que le gouvernement Couillard nous demande de serrer la ceinture, il se permet une gabegie. Austérité au Sud, gaspillage au Nord, un récent reportage d’Enquête, démontre comment le Québec s’apprête à gaspiller des millions de dollars dans le Plan Nord à l’heure de l’austérité.

Pire, certains ministres libéraux écœurent le peuple avec leur dilapidation. Aux frais des contribuables, le ministre délégué aux Transports et à l’Implantation de la stratégie maritime, Jean D’Amour, se permet des rénovations de bureau au coût de 228 000$ et la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, fait bondir le loyer annuel de son bureau de 137% pour le passer de 14 844$ à 35 167$.

Le gouvernement Couillard a beau avoir raison sur le diagnostic, ses bonzes cafouillent, ravivent la colère populaire et gâchent pour Québec une occasion en or pour assainir ses finances.

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