Pour ou contre Lionel Messi?

À deux reprises et en moins d’un an, le regard hagard, Lionel Messi, le meilleur footballeur du monde, le joueur aux statistiques incroyables et au nombre hallucinant de titres gagnés en club, a l’air livide après une finale perdue avec son pays l’Argentine.

Les images transmises par les télévisions du monde sont saisissantes. Le 13 juillet 2014 au stade Maracanã de Rio de Janeiro au Brésil, Messi vient de perdre avec l’Argentine la finale de la Coupe du monde face à l’Allemagne par le score frustrant de 0-1. Le 4 juillet 2015 au Estadio Nacional à Santiago au Chili, il a encore perdu aux tirs au but une autre finale, celle de la Copa América face au Chili.

Le débat houleux entre les pro-Messi, le héros, et les anti-Messi, le zéro, est ainsi relancé sur le rendement différent de La Pulga au Barça et avec l’Argentine.

Pour y voir clair, il faut lire le billet de Markus Kaufmann. Dans Lève-toi et cours, Messi!, l’analyste du magazine français Sofoot a étalé une liste de faits révélateurs à ce sujet.

En effet, Messi marque moins en équipe nationale qu’en club, néanmoins, ses tirs, ses dribles et ses passes-clés réussis par match sont presque les mêmes.

Plus encore, certains accusent Messi de ne pas avoir assez couru en finale de la Copa América, pourtant il a récupéré beaucoup de ballons, créé les seules occasions de but de l’Argentine, marqué son tir au but et malmené les joueurs clés du Chili, nous rappelle Markus Kaufmann.

Et pour ceux qui se sont avancés sur une comparaison entre Messi et son vis-à-vis, le très acclamé Chilien Jorge Valdivia, l’analyste démontre que, dans cette Copa América, le rendement des deux numéros 10 s’équivaut, avant de nous révéler ce qui a nui le plus au jeu de l’Argentine: le nombre des fautes sournoises subies par Messi, par match.

Et pour l’éternelle comparaison de Messi avec son idole, Markus Kaufmann nous invite subtilement à revoir les images de Maradona lors de la finale de la Coupe du monde au Mexique, en 1986. En effet, ce jour-là, Maradona avait joué une finale anonyme, comme Messi en Copa América, sauf que les passes lumineuses du premier ont eu preneur et pas celles du deuxième.

Ce n’est donc pas pour rien que l’analyste de Sofoot cite des légendes du foot argentin qui défendent à haute voix Messi, notamment l’entraîneur César Luis Menotti.
Exceptionnellement, Messi aura une occasion en or pour se «rachete » dès l’an prochain. La 45e édition de la Copa América aura lieu aux États-Unis pour la toute première fois afin de célébrer le centenaire de la CONMEBOL, la Confédération sud-américaine de football.

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