Narcos, un autre coup fumant de Netflix

Un des délices de Netflix, c’est de pouvoir visionner en continu tous les épisodes d’une série. Avec Narcos, cette délectation atteint son paroxysme.

Car attendre et compter les heures et les jours pour revoir le prochain épisode d’une série excitante comme Narcos aurait été insupportable. Dès les premières notes de guitare de sa chanson générique «Tuyo» de Rodrigo Amarante, on plonge dans cette intrigante Colombie des années 1980. Celle des narcotrafiquants.

C’est le drame de cette descente en enfer que propose la série Narcos, celle de la légende de Pablo Escobar, son ascension fulgurante et sa guerre meurtrière pour asseoir sa mainmise sur la Colombie. Qu’elle a été dramatique, cette terreur qui a failli transformer le beau pays de Bolivar en un champ de ruine!

Ayant suivi religieusement l’histoire du baron de la cocaïne dans la presse internationale de l’époque, je connaissais la métamorphose d’Escobar, le simple contrebandier devenu trafiquant de drogue notoire et impitoyable, un bandit qui a même osé convoiter la charge suprême: devenir le président de la Colombie.

Pourtant, à travers les 10 épisodes de sa première saison, la série Narcos m’a subjugué pour redécouvrir l’itinéraire d’un Robin des bois des temps modernes et sa métamorphose en un assassin, un terroriste et un homme sans loi ni foi.

Cette série fumante de Netflix m’a saisie au point où je l’ai presque visionnée sans interruption. Elle m’a superbement plongé dans les coulisses des narcotrafiquants colombiens, depuis leur origine obscure au Chili de Pinochet, jusqu’à leur hégémonie sur le trafic de la cocaïne et son invasion des terres de l’Oncle Sam.

On est alors au cœur de cette lutte intestine des Cartels de Medellín et de Cali, de la prise de pouvoir d’Escobar et de sa volonté de réduire son pays en une forteresse pour assouvir sa soif du pouvoir avec, comme seule devise pour éliminer ses ennemis: «plata o plomo», littéralement, «l’argent ou le plomb»!

Dans cette série créée par Chris Brancato, Carlo Bernard et Doug Miro, on découvre le mal absolu incarné par Pablo Escobar, les jeux de coulisses des Américains, la politique politicienne, mais aussi les braves Colombiens qui, au prix de leurs vies, ont osé dire non à la pègre.

Quoi que disent les critiques de Narcos, cette nouvelle série originale de Netflix permet au public de replonger dans une histoire émouvante, où l’acteur brésilien Wagner Moura campe subtilement le rôle principal, dans une mise en scène hyperréaliste de José Padilha, avec sa touche poétique toute sud-américaine.

https://www.youtube.com/watch?v=U7elNhHwgBU

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.