Dale Weise: comment passer de zéro à héros

Photo: THE CANADIAN PRESS

Comment l’attaquant du Canadien Dale Weise, un joueur obscur qui a été ignoré à sa première année d’admissibilité au repêchage, puis réclamé en quatrième ronde en 2008 par les Rangers de New York, peut-il passer de zéro à héros?

Un athlète quel qu’il soit est comme Monsieur et Madame Tout-le-Monde qui se tape son 9 à 5 du lundi au vendredi. Il leur suffit d’être coincés dans une relation incompatible avec un chef ou un environnement de travail toxique pour passer de bon travailleur à un bon à rien!

En effet, pour expliquer ce début de saison magique du Canadien, des experts nous ont radoté que notre équipe est celle d’un seul homme, Carey Price. Pourtant, les Glorieux viennent de traverser avec succès une semaine sans leur «meilleur joueur au monde». Une semaine presque parfaite avec à la clé trois victoires et une défaite en prolongation. Soit 7 points sur une possibilité de 8. Qui dit mieux?

Si le Canadien caracole au sommet du classement de la LNH c’est aussi grâce à des plombiers qui ont été méprisés ailleurs et qui se sont avérés des aubaines ici. En tête de cette liste s’impose le nom de Dale Weise!

Depuis son arrivée à Montréal, Dale Weise ne cesse de faire écarquiller les yeux des amateurs et des experts. Le signe que ce joueur a été sous-estimé ou mal apprécié à sa juste valeur auparavant.

Justement, il y a un an et demi, Marc Antoine Godin a consacré un long portrait à Dale Weise. Et tenez-vous bien, le journaliste de La Presse a titré son papier «Dale Weise: le Gretzky des Pays-Bas».

On a ainsi appris que notre attaquant obscur a profité du lock-out de 2012 pour acquérir le surnom The Dutch Gretzky, aux Pays-Bas. À son arrivée chez Les Trappers de Tilburg, Dale Weise a été accueilli comme un sauveur! En seulement 19 matchs, il a récolté 22 buts et 48 points.

Adulé et estimé, Dale Weise a explosé. Mais méprisé et rabaissé, il a sombré dans les limbes. Ce fut le cas quand il ne l’a pas eu facile avec son ancien entraîneur-chef, John Tortorella. D’abord, avec les Rangers de New York, et ensuite avec les Canucks de Vancouver.

Mais toute mauvaise chose a une fin aussi. Et les planètes ont fini par s’aligner dans le cas de notre numéro 22. Dans un environnement de travail sain et sous la houlette de Michel Therrien, un coach qui aime les joueurs qui s’acharnent à la tâche, Dale Weise semble aller vers une saison de rêve qui pourrait faire de lui le Gretzky du Canadien!

Il y a toujours un Gretzy qui sommeille en vous. Ne l’oubliez jamais!

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