Soutenez

Le Canadien de Montréal à l’épreuve du feu

Photo: La presse canadienne

Une équipe se forge à l’épreuve du feu, avant d’enchaîner les grands honneurs. C’est ce qui devait arriver de meilleure au Canadien de Montréal cette saison. Mais comment convaincre l’amateur moyen d’épauler son équipe jusqu’au bout?

Après sa saison de misère, le post mortem de la direction du Canadien fait et fera couler beaucoup d’encre d’ici l’automne prochain, avec un pique de discussions houleuses le 1er juillet prochain, la journée où les équipes convoitent les joueurs autonomes sans compensation.

Dans la foulée, surfant sur la grogne des amateurs du CH, la plupart des analystes du hockey à Montréal taille en pièces avec joie l’argumentaire du directeur général du Canadien.

Même si Marc Bergevin a dit l’essentiel, à savoir qu’il a beaucoup appris de sa première épreuve de feu à titre de DG, et qu’il a été déçu, surtout par la réaction négative de ses joueurs dans la tourmente, même s’ils ont bénéficié de son appui et celui de son staff d’entraîneurs.

Or, plusieurs commentateurs pensent qu’il aurait dû en dire plus. Si quelqu’un s’attend à une introspection publique du responsable des opérations hockey de notre équipe, il délire, car c’est comme imposer à un chef d’entreprise de dévoiler les défauts de son organisation sur la place publique. C’est le coup de grâce!

En effet, tout ce que Bergevin dit est analysé par les 29 autres directeurs généraux de la LNH. Par exemple, s’il montre du doigt un joueur, il diminue sa valeur en vue d’une transaction future avec ses pairs.

Cela dit, si quelqu’un pense que ce que subit la direction du Canadien est incomparable, il se trompe. En France, l’Olympique de Marseille, une institution de la planète foot vient de vivre une saison de misère comparable à celle de nos glorieux.

Là-bas, l’entraîneur de l’équipe a jeté l’éponge dès la première journée de la saison 2015-2016. Depuis, cette équipe n’a presque enchaîné que des performances pathétiques. Même le recrutement d’un nouvel entraîneur, une ex gloire du soccer espagnol, n’a pas empêché l’OM de sombrer dans les limbes du classement.

Pour vous dire, là-bas c’est la furie. Les grabuges dans les gradins et même en ville se sont multipliés dernièrement, au point de forcer la direction à rencontrer ses partisans à huis clos.

Peut-on un instant imaginer que Geoff Molson, Marc Bergevin et Michel Therrien soient obligés de s’asseoir autour d’une table pour s’expliquer devant des partisans du Canadien vindicatifs?

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.