Las Vegas tome 2

Vegas suite et fin. La semaine dernière je vous ai raconté une partie de mon périple à Vegas. Mon arrivée, mon moment «détente» dans un spa, seul avec un gros Américain nu, et le spectacle Love du Cirque du Soleil en l’honneur des Beatles. Voici le reste de l’aventure.
On a tiré du gun. L’activité la plus mâle qui soit, qui nous a fait paraître le moins mâles ever.

Tout le monde autour qui tire de la grosse mitraillette dans un endroit clos en béton… ce n’est pas une ambiance «berçante». Disons que nous ne sommes pas prêts pour aller au front. Pour ajouter la honte à l’insulte, notre instructeur était une jolie demoiselle. Un de mes chums aurait bien aimé la cruiser un peu. Le problème était que la peur et l’inconnu étaient palpables sur nos visages comme sur quatre Bambie en pantoufles sur la glace.

Le combat de Georges St-Pierre, c’était assez excitant merci. Mon verdict? L’impression que j’ai eue est pas mal la même que celle de la dizaine de milliers de personnes au MGM Grant. Si c’était un combat éliminatoire, Johny gagnait. Georges avait l’avantage du champion, qui dit que le champion doit être dominé pour être vaincu. GSP a été vaincu, mais pas dominé. Du moins, c’est le sentiment à chaud, live, qu’on avait. Le pointage des juges a avancé une autre vision.

Mais peu importe, si GSP s’est battu avec l’esprit aussi flou et mêlé qu’il avait à la fin du combat… respect. Tenir bon dans un combat corps à corps de si haut niveau avec un esprit fêlé, c’est aussi, sinon plus dur, que tenir bon avec les deux tibias fêlés. Je le redis. Respect.
Évidemment, Vegas, c’est aussi des p’tites cartes avec des photos de demoiselles mi-nues, numéro de téléphone et tarif bien en vue. C’est toujours absurde, le matin, quand traînent sur le trottoir plein de ces petites infopub sur carton et que des familles et leurs enfants marchent dessus. «Oh! Look, Mommy! Jessie for 99 $.»  Je sais pas si les kids qui vivent à Vegas en font une collection et les échangent comme des cartes de Pokémon. «Je t’échange ma Sandy à 150 $ contre ta Pam à 75 $ et Alexa à 80 $».

On est allés voir One, le spectacle du Cirque du Soleil sur Michael Jackson. Love, c’est une expérience enveloppante, de par l’ambiance, la musique, la forme en rond du théâtre; c’est immersif, c’est un gros câlin. One… c’est… des uppercuts dans face un après l’autre. Les deux shows nous ont fendus en deux. À l’avenir, si tu me demandes plus de cent dollars pour voir un show, t’es mieux d’avoir des bons arguments. Parce que mon nouveau barème qualité-prix est aussi solide que Rob Ford le sac à l’air, une pipe de crack dans la bouche : indétrônable.

Je n’ai pas parlé des restos, des jeux de hasard, des personnages partout, de ma participation à un tournoi de poker. J’en aurais un autre 500 mots à raconter, mais je vais m’arrêter là. Parler de Vegas, c’est comme aller à Vegas, un moment donné, faut en revenir.

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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