Le fait maison ou le tout préparé?

Photo: Getty Images

Dans une chronique à l’émission Médium large sur la Première chaîne mardi matin, la journaliste du quotidien The Gazette, Lesley Chesterman, parlait des aliments transformés. À l’heure du tout fait, tout prêt, le fait maison gagnerait à être remis au goût du jour. Malheureusement, note Mme Chesterman, «seulement 18 % de la population fait un repas par jour à la maison». Aberrant à une époque où les chefs cuisiniers sont des vedettes et où les émissions de cuisine sont présentées à des heures de grande écoute!

Depuis les années 1980, c’est l’âge d’or de la facilité. Aujourd’hui, on retrouve même des grilled cheese surgelés au supermarché, c’est tout dire…

Pourquoi le faire quand on peut l’acheter tout fait? se demande-t-on. Ce à quoi je répondrai: parce que c’est bien meilleur, plus santé, moins salé, moins gras, sans additifs, colorants ou édulcorants et bien plus économique. En plus, la satisfaction qu’on en retire est tellement grande!

Et franchement, pour bien des produits, il est si simple de le faire soi-même. La journaliste dressait la liste de dix aliments que l’on devraient faire à la maison et je ne peux que la seconder: la sauce spaghetti, la vinaigrette, les soupes, les marinades, la pizza, les muffins, le granola, les filets de poulet, les frites et le poulet rôti. En commençant par cela, on est déjà bien partie et on a éliminé une bonne partie du gras et du sel de notre alimentation.

Les plus motivés (et qui ont un peu de temps) peuvent même aller jusqu’à faire leur pain, leur yogourt, leurs saucisses, etc.

Ma sauveuse des derniers temps, Geneviève O’Gleman, en a pour sa part fait son cheval de bataille. Elle a proposé aux téléspectateurs des pizza pochette maison, du Nutella maison, du macaroni au fromage, des filets de poisson «panés», du poulet pop-corn, du pouding, du granola, du yogourt à boire, etc. Bref, en deux saisons, elle a démontré qu’on pouvait manger santé tout en ayant du plaisir et en ne passant pas quatre heures par jour en cuisine. Chapeau!

D’ailleurs cette même Mme O’Gleman a relevé le défi l’an dernier de passer 30 jours sans manger de produits transformés. De ce défi est né une série documentaire présentée sur Canal Vie: Mes 30 jours non transformés. Un défi de taille en 2014!

Seriez-vous capable de ne pas manger de produits transformés? Du moins, aimeriez-vous en consommer moins? Pour ma part, c’est une question que j’essaie de garder toujours en tête, même si ce n’est pas toujours facile dans le tourbillon du quotidien. Toutefois, avec un peu de connaissances, de bonnes recettes et de la discipline, c’est plus facile!

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