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Top NFL: trois entraîneurs qui pourraient hanter leur ancienne équipe

Photo: Getty images

Chaque semaine dans cet espace nous vous offrirons un top (5, 8, 10 17, selon l’inspiration) en lien avec ce qui s’est passé récemment dans la NFL.

Le premier lundi après la fin du calendrier régulier dans la NFL est connu sous le nom de «Lundi noir» (Black Monday). Traditionnellement, il s’agit du jour où des entraîneurs-chefs, des directeurs généraux et autre coordonnateurs de tout acabit se retrouvent sans emploi après une (ou plusieurs) saison décevante.

Ce qui peut sembler comme une bonne idée au départ peut toutefois s’avérer une grave erreur (comme aller finir la soirée chez des amis après la fermeture des bars quand on a plus de 30 ans.)

Bon nombres d’entraîneurs ont connu énormément de succès avec une nouvelle formation après s’être fait congédier. L’exemple le plus probant est probablement celui de Bill Belichick. Après s’être fait montrer la porte par les Browns de Cleveland en 1995, Belichick est retourné travailler en tant que coordonnateur. Il a ensuite pris la barre des Patriots de la Nouvelle-Angleterre en 2000. C’est un peu injuste de critiquer les Browns pour ce congédiement puisque Belichick n’était pas au même point dans sa carrière en 1995 qu’en 2000, et il n’avait pas Tom Brady à Cleveland, mais gageons qu’ils regrettent pas mal de l’avoir laisser partir.

Après cette (trop) longue introduction, jetons un coup d’œil aux entraîneurs qui pourraient venir hanter leur ancien employeur.

Bouton-vert_01 Chip Kelly (fiche de 26-21 en trois saisons avec les Eagles de Philadelphie)

Chip Kelly

Avec son style offensif innovateur, Kelly a livré deux saisons de 10-6 à Philadelphie avant de se contenter d’une maigre fiche de 6-9 en 2015.

Décrit comme étant un dictateur par un de ses anciens joueurs et accusé de racisme par d’autres, le côté humain est toutefois loin d’être le point fort de Kelly. S’il apprend ne serait-ce que les rudiments de l’empathie, et à ne pas gâcher le party des Fêtes de son équipe, il pourrait devenir un entraîneur redoutable.

Bouton-vert_02 Chuck Pagano (fiche de 41-23 en quatre saisons avec les Colts d’Indianapolis)

Mise à jour : Les Colts ont décidé de retenir les services de Chuck Pagano

Chuck Pagano

Les Colts ont décroché 11 victoires à chacune de trois premières saisons de Pagano à la barre de l’équipe (en 2012, Pagano a été absent durant la majorité de la campagne car il combattait un cancer). Les Colts ont terminé 2015 avec une fiche de 8-8 en dépit de nombreuses blessures, la plus importante étant celle subie par leur quart étoile Andrew Luck.

Avant la présente saison, les Colts ont amélioré leur rendement en séries chaque année sous Pagano – défaite en première ronde en 2012, défaite en deuxième ronde en 2013, défaite en finale d’Association en 2014.

Même s’il était trop conservateur aux yeux de plusieurs, Pagano aurait probablement mérité quelques années de plus sur les lignes de côté à Indianapolis.

Bouton-vert_03 Sean Payton (fiche de 87-57 avec les Saints de La Nouvelle-Orléans)

Sean Payton

Payton ne semble pas être sur le point d’être congédié, mais les Saints seraient prêts à l’échanger en retour d’un choix de deuxième tour.

Les Saints ont principalement eu des problèmes cette saison en raison d’une mauvaise gestion du plafond salarial et des performances défensives gênantes de l’équipe. Payton est en partie responsable de ces ennuis, mais est-ce que laisser partir un entraîneur qui se trouverait un nouvel emploi en approximativement 2,5 secondes s’il était «joueur autonome» est sage? Poser la question, c’est y répondre.

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