That’s My Boy: grosse vidange

Photo: Columbia

Après avoir tout raflé aux derniers Razzies – le contre-pied des Oscars où sont récompensés chaque année les pires acteurs, réalisateurs et films produits à Hollywood – avec son dernier film  Jack and Jill (que j’ai heureusement réussi à éviter), Adam Sandler poursuit dans la nullité avec That’s My Boy, maintenant à l’affiche dans les salles de cinéma.

Devenu papa à l’adolescence, un goujat criblé de dettes (Adam Sandler, abominable) retrouve son fils (Andy Samberg, guère mieux) à la veille du mariage de ce dernier et sème la pagaille chez la future belle-famille.

Oh boy! Adam Sandler atteint le fond du baril et même plus avec cet horrible navet. Indigeste et enrageante, cette comédie pas drôle de près de deux heures (116 minutes!) marque un retour à un cinéma plus libidineux, provocateur et vulgaire pour le jadis comique Adam Sandler.

D’une rare bêtise et d’une vulgarité outrancière, ce titanesque citron réalisé par Sean Anders (le pourtant supérieur Sex Drive) n’a pour objectif que de dépasser ses pairs en matière de mauvais goût et de stupidité abyssale. Derrière ce monument notoire d’imbécilité grotesque, on y trouve une profonde misogynie qui est franchement dégueulasse. À proscrire sur toute la ligne.

Cote : zéro sur 5

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