Darling Companion : consternant

Photo: Alliance Vivafilm

Premier film en près de 10 ans pour le réalisateur Lawrence Kasdan (Silverado, French Kiss), Darling Companion est une comédie dramatique insignifiante mettant en vedette entre autres le has-been Kevin Kline (dont c’est la 6e collaboration avec le réalisateur) et Diane Keaton.

La disparition soudaine en montagne d’un chien récemment adopté cause tout un émoi pour la femme, qui tient son mari responsable de sa disparition, et les amis du couple.

Oh boy! Déjà que le titre insipide et le synopsis laissaient craindre le pire, Darling Companion est de loin le pire film à ce jour du réalisateur de Grand Canyon et The Big Chill. Coécrit avec sa femme Meg, il est étonnant de voir un produit aussi consternant que celui-ci. Le scénario part d’une idée bien simple (la disparition du chien est l’élément déclencheur des futures retrouvailles familiales d’un couple en crise) et n’est qu’un prétexte à enligner une série d’événements incongrus aussi insipides et ridicules les uns que les autres. Si au moins les situations étaient suffisamment loufoques ou absurdes pour provoquer un simili intérêt à cette sottise, mais non… elles tombent toutes à plat.

Les personnages inexistants doivent se débrouiller avec des dialogues anodins et c’est consternant à quel point le film n’a strictement rien à leur faire dire. Il y a juste le chien Freeway (quel nom idiot!) qui est un brin attachant, mais encore là, comme ce dernier disparaît pour la majorité du film, on l’oublie de sitôt. En plus, la mise en scène est fade au possible et la musique n’arrange rien. Bref, outre le fait que les personnages ont en leur possession des téléphones intelligents, on se croirait dans un film ringard des années 1980 qui a terriblement mal vieilli. Affligeant, je vous dis.

Cote: * sur 5

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