Les Canadiennes à un gain de la Coupe

Photo: Shanna Martin/Collaboration spéciale

L’an passé, à la suite d’une défaite crève-cœur de 3-2 en prolongation contre les Blades de Boston en finale de la Coupe Clarkson, trophée représentant la suprématie au hockey féminin, les Canadiennes ont eu un goût amer dans la bouche durant la saison morte. Cette année, elles ont soif de vengeance.

«Cela fait trois saisons depuis que nous avons été en mesure de ramener la Coupe», explique Caroline Ouellette. C’est ce qui nous motive. Notre équipe a fait de mieux en mieux tous les mois de la saison. Nous nous sentons prêtes.»

Et Ouellette n’a pas déçu en fin de semaine. Elle a marqué quatre buts et ajouté quatre passes pour permettre à son équipe de réaliser un balayage lors d’une série de deux matchs contre les Furies de Toronto, en demi-finale. Les matchs se sont terminés par un pointage de 5-1 vendredi, et de 7-1 samedi.

Les Canadiennes ont lancé 81 fois vers le filet adverse, tout en n’accordant que 30 tirs vers le filet de Charline Labonté.

«Cette année, nous sommes encore meilleures que l’an dernier. Nous voulons la Coupe, rien de moins», a déclaré Labonté après la victoire éclatante de samedi. Et l’équipe a raison d’avoir les yeux fixés sur le prix. Elle a vitesse, profondeur et talent en abondance.

Mais, comme l’a dit Julie Chu, avoir une équipe talentueuse ne suffit pas. «L’année dernière, ç’a fait mal. En début de saison, nous savions que nous avions une équipe très forte. Mais nous gardons le contrôle sur nous-mêmes pour nous assurer de rester disciplinées et de donner notre maximum. Peu importe le talent que nous avons dans l’équipe, si nous ne sommes pas prêtes à travailler dur, ça ne servira à rien. Les membres de cette équipe aiment vraiment jouer ensemble. Nous avons très hâte d’amorcer la finale.»

Bien que la confiance soit à un niveau record, à bonne raison, il est clair que les Canadiennes savent que la finale sera une bataille âprement disputée.

«C’est un privilège de se rendre à la finale dans cette ligue, confie Ouellette. Maintenant, il faut voir aux derniers détails. Nous allons étudier nos adversaires [l’Inferno de Calgary] et nous assurer d’avoir un plan solide pour couvrir leurs meilleures joueuses. Mais en fin de compte, nous avons notre destin entre nos mains. Nous devons continuer à jouer de la façon dont nous avons joué toute la saison. C’est normal d’être un peu nerveux pour la finale, mais nous devons garder les choses simples et nous assurer de bien communiquer. Nous ne tenterons pas d’exagérer les choses.»

Les Canadiennes vont donc affronter l’Inferno en finale. Ce dernier a éliminé le Thunder de Brampton en deux matchs, par la marque de 4-2 et de 4-3. Calgary a une foule de joueuses offensives talentueuses, dont Brianne Jenner, Elana Lovell, Rebecca Johnston, Jessica Campbell et Hayley Wickenheiser.

Mais en défense, les Canadiennes sont nettement supérieures, ayant alloué 31 buts de moins en 24 matchs cette saison. Elles ont gagné quatre de leurs six rencontres contre l’Inferno, mais il faut rappeler que deux des trois revers de Montréal cette année ont été subis contre Calgary.

La finale aura lieu au Centre Canadian Tire, à Ottawa, le 13 mars. Le voyage vers la capitale en vaut la peine!

 

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