Bergevin a plusieurs options

VANCOUVER, BC - JANUARY 28: Pierre-Luc Dubois #18 of Team Orr skates up ice with the puck during the CHL/NHL Top Prospects Game January 28, 2016 at Pacific Coliseum in Vancouver, British Columbia, Canada. (Photo by Jeff Vinnick/Getty Images) Photo: Archives Getty

Plusieurs options intéressantes s’offrent à Marc Bergevin en vue de la première ronde du repêchage.

Le Canadien et ses partisans ont souffert cette saison. Non seulement ont-ils vécu un des plus grands effondrements de l’histoire de l’organisation, mais les quelques victoires amassées à la fin de la saison, quand les séries étaient hors de portée, ont fait en sorte que l’équipe ne mettra pas la main sur un des cinq meilleurs espoirs au repêchage.

Cela étant dit, choisir neuvième n’est pas la pire des choses. Que fera le directeur général le 24 juin à Buffalo?

Améliorer le choix
Auston Matthews, Patrik Laine et Jesse Puljujärvi seront vraisemblablement choisis avec les trois premiers choix. Il serait étonnant que les équipes du top trois soient prêtes à échanger leur sélection, car elles sont presque assurées de mettre la main sur un espoir élite, capable de jouer dans la LNH dès l’an prochain.

Dans le cas de Pierre-Luc Dubois et de Matthew Tkachuk, quatrième et cinquième espoir respectivement, le Canadien pourrait piger dans son sac d’actifs et tenter de grimper au repêchage pour faire leur acquisition.

À moins que ce ne soit pour acquérir ces cinq joueurs, il ne serait pas très sage de faire un échange pour tenter d’améliorer son sort. Dans le cas des espoirs moins bien classés, le Canadien est mieux de garder son neuvième choix. Il y a peu d’écart de talent entre les joueurs classés entre le 6e et le 12e rang.

Combien en coûterait-il pour passer de la neuvième place à la quatrième ou à la cinquième? Beaucoup! La différence de valeur entre le cinquième et le neuvième rang est significative. Le Tricolore devrait probablement laisser partir un joueur (Nathan Beaulieu, par exemple) et un choix.

Ce genre d’investissement vaut le coup seulement si vous êtes sûr de mettre la main sur un joueur d’impact.

Acquérir plus de choix
Si le Tricolore n’est pas en mesure d’améliorer son choix, il pourrait accepter de reculer de quelques rangs, d’acquérir des choix supplémentaires ou un joueur de qualité tout en demeurant dans le top 12.

En dépit de quelques repêchages relativement décevants au cours des dernières années, le dépisteur en chef Trevor Timmins a montré qu’il a la capacité de trouver des trésors cachés dans les rondes subséquentes.

Enfin, l’autre option est de garder sa place et de choisir le meilleur joueur disponible au neuvième rang. Au cours des dernières années, plusieurs bons joueurs ont été sélectionné à cette position, dont Logan Couture, Josh Bailey, Mikael Grandlund, Dougie Hamilton, Bo Horvat et Nikolaj Ehlers. Et d’autres moins bons, comme Jared Cowen, Petr Taticek, Brent Krahn et James Sheppard.

Ce qui tend à démontrer qu’un choix au repêchage élevé ne suffit pas. Vous devez avoir une bonne équipe de recrutement amateur capable de spéculer sur la valeur à venir de certains joueurs.

Indépendamment de ce que le Canadien décidera de faire le jour du repêchage, il devrait être dans une excellente position pour acquérir un espoir de qualité. Mais comme nous le savons tous, le repêchage n’est pas une science exacte. Même la boule de cristal des meilleures équipes de dépistage est imparfaite. La clé est d’avoir raison plus souvent que tort.

 

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