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Colts: après la chance, la malchance

Après avoir été chanceux en 2012, les Colts sont maintenant victimes d’un revers de fortune.

Sommes toutes, les Colts ne méritaient pas vraiment une fiche de 11-5 et de participer aux séries en 2012. En 16 matchs, ils ont accordé 30 points de plus qu’ils en ont marqués, ce qui a fait d’eux la première équipe de l’histoire avec une fiche de 11-5 à terminer une campagne avec un différentiel de points négatif, comme l’a souligné l’analyste de grantland.com Bill Barnwell.

De plus, les Colts, en congé cette semaine, avaient profité d’un calendrier favorable et avaient connu beaucoup de succès dans les matchs serrés (9-1 dans les parties décidées par sept points ou moins).

La situation est complètement différente cette année. Après sept sorties, les Colts (5-2) ont un différentiel de points de plus 56. De surcroît, ils ont probablement le tableau de chasse le plus impressionnant de la ligue avec des victoires contre les Broncos de Denver (39-33 à Indianapolis), les Seahawks de Seattle (34-28 à Indianapolis) et les 49ers de San Francisco (27-7 à San Francisco).

Les Broncos sont premiers dans la NFL en terme d’efficacité selon le site d’analyse statistique footballoutsiders.com. Les Seahawks sont deuxième tandis que les Colts occupent le troisième rang – ils avaient fini 25e en 2012. Les Niners sont tout de même dans le top 10, en huitième position.

Tout va pour le mieux donc. Oui et non. Indianapolis a été durement frappé par les blessures. La plus récente victime a été Reggie Wayne, dimanche. Le receveur, blessé au genou, ne jouera plus cette saison, tout comme l’ailier inséré Dwayne Allen et les porteurs de ballons Ahmad Bradshaw et Vic Ballard. Pour aider le jeu au sol, le directeur général Ryan Grigson a fait l’acquisition de Trent Richardson, des Browns de Cleveland, pour un choix de première ronde. Un échange qui tarde à apporter des dividendes.

Il y a toutefois un élément qui explique, en partie du moins, pourquoi la fiche – totale et dans les matchs serrés – des Colts n’était pas totalement frauduleuse en 2012. Et pourquoi ils ont une chance de survivre à la perte de Wayne, un des receveurs les plus fiables de la ligue. Andrew Luck.

De 2011 à 2012, les Colts sont passés de 2-14 à 11-5. Ce genre d’amélioration est rare, et il est encore plus rare que ce succès se reproduise l’année suivante. Cependant, en 2012, les Colts ont remplacé Curtis Painter par Luck à la position la plus importante sur le terrain. Passer d’un quart incompétent à un qui fait partie de l’élite vaut quelques victoires d’emblée.

En plus d’être efficace, Luck, cinquième en QBR, l’unité de mesure des quarts d’ESPN, est mobile et semble bien réagir sous pression. Si la défense, légèrement au dessus de la moyenne, tient le coup, les Colts devraient se tailler une place en séries sans trop de problème. De toute façon, succès ou non cette année, l’avenir des Colts semble assuré.

Pas la seule

Indianapolis n’est pas la seule bonne équipe à souffrir de la guigne des blessures.

On pense tout de suite aux Patriots de la Nouvelle-Angleterre, qui ont perdu, entre autres, Vince Wilfork, Jerod Mayo, Danny Amendola et qui viennent juste de retrouver Rob Gronkowski. Les Packers de Green Bay doivent se débrouiller sans Randall Cobb, Jermichael Finley et Clay Matthews tandis que les Bears de Chicago seront privés des services de leur quart partant Jay Cutler et de Lance Briggs pour un bon moment.

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