Mark Sanchez en quête de rédemption

Mark Sanchez aura une chance de rétablir sa réputation en tant que quart-arrière partant.

En ce moment, le principal héritage de l’ancien quart des Jets de New York est le butt fumble – ce moment triste/hilarant où il est entré en collision avec le postérieur de Brandon Moore avant d’échapper le ballon.

C’est arrivé en novembre 2012. Il a joué quelques autres matchs pour les Jets, mais des performances décevantes et les blessures ont mené à son départ de New York, en mars dernier. Peu de temps après, il a signé un contrat avec les Eagles de Philadelphie pour devenir l’adjoint de Nick Foles.

Et maintenant, il est le partant puisque Foles s’est cassé la clavicule dimanche contre les Texans de Houston. En relève, Sanchez a plutôt bien paru, complétant, entres autres, deux passes de touché. Il a aussi lancé deux interceptions, dont une n’était pas du tout de sa faute, et il s’est tenu bien loin des immenses postérieurs de ses joueurs de ligne. C’est toujours ça de gagné!

L’occasion est belle pour Sanchez. Comme s’amuse à le dire Gregg Rosenthal, de nfl.com, l’attaque dirigée par Chip Kelly est immunisée contre les quarts-arrières (QB proof). Bref, elle peut fonctionner peu importe l’identité du joueur qui lance le ballon.

Le rythme auquel les Eagles opère est difficile à suivre pour les défenses adverses, le jeu au sol est explosif (enfin) et Jeremy Maclin attrape pratiquement tous les ballons lancés dans sa direction. On est bien loin de l’attaque anémique des Jets.

Et on ne peut pas dire que Sanchez aura un grand vide à combler. Foles, après avoir lancé 27 passes de touché et seulement 2 interceptions en 2013, a déjà été intercepté 10 fois en huit matchs cette saison. Avant de se blesser, il complétait 59,9 % de ses passes. Il avait terminé la campagne de 2013 avec un taux d’efficacité de 64,%. Finalement, il avait fini cinquième dans le classement des quarts du site d’analyse statistique footballoutsiders.com, en 2013. Il pointe présentement aux 18^e rang.

Sanchez devrait être au moins être aussi bon que celui qu’il remplace.

Mes excuses

Quand j’ai écrit il y a un peu plus d’un mois que Tom Brady était peut-être sur ses derniers milles, un lecteur a gentiment suggéré que j’allais devoir prendre ma retraite si je continuais à dire des niaiseries pareilles.

Quoique je me verrais bien sur mon balcon à juger les jeunes et à me dire à quel point c’était mieux dans mon temps, je ne vais pas me retirer tout de suite. Mais je vais reconnaître mon erreur.

Le texte avait été écrit avant la dégelée subie par les Patriots de la Nouvelle-Angleterre contre les Chiefs de Kansas City. Donc, ce n’est pas comme si je réagissais trop fortement à une mauvaise performance. Mais, depuis cette défaite, Brady a enfilé les performances électrisantes. Je me suis planté. Mes excuses.