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Patriots, 2007 contre 2015

Les ressemblances entre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre de 2007, presque invaincus, et les Patriots de 2015 sont légion.

Dans les deux cas, l’équipe de Bill Belichick (le vilain de James Bond déguisé en entraîneur de football) était en mode revanche. En 2007, c’était le Spygate, où les Patriots se sont fait prendre à filmer les signaux des équipes adverses. En 2015, c’est le Deflategate (ou encore mieux le Ballghazi), un scandale d’où tout le monde est sorti perdant, principalement la NFL et Roger Goodell.

À tort ou à raison, les Pats se sont chaque fois sentis lésés et ont entrepris de se venger en écrasant tout sur leur passage. Pensez John Wick après que son chien s’est fait buter (si vous n’avez pas encore vu John Wick, vous devez réévaluer vos priorités).

L’attitude revancharde n’est toutefois pas la seule chose qui lie les éditions 2007 et 2015 des Pats.

Les points
En 2007, les Patriots ont inscrit 589 points, le deuxième plus haut total de l’histoire, derrière les 606 points des Broncos de Denver de 2013. Au cours de leurs quatre premiers matchs, ils avaient récoltés 148 points. Cette année, Tom Brady et sa bande ont marqué 149 points.
L’édition 2007 a toutefois l’avantage au chapitre du différentiel de points après quatre sorties (100 contre 73 en 2015).

Les piliers
Il y a une constance (peut-être deux si on compte la tricherie) chez les Patriots au cours des 15 dernières années: la présence d’un homme qui est possiblement le meilleur entraîneur de tous les temps et d’un joueur qui est possiblement le meilleur quart-arrière de tous les temps. Belichick et Brady sont un peu plus vieux aujourd’hui, mais ils ne semblent pas à bout de ressources.

L’efficacité
Après quatre matchs (et cinq semaines d’activité dans la NFL), les Patriots trônent au sommet du classement d’efficacité (DVOA) produit par le site d’analyse statistique Football Outsiders. L’équipe avait aussi terminé la saison 2007 au premier rang.

Arme unique
Randy Moss semblait impossible à couvrir en 2007. Le receveur de passes a d’ailleurs établi le record du plus grand nombre de passes de touché captées (23). Même s’il évolue à une position différente, Rob Gronkowski cause autant de problèmes que Moss aux défenses adverses.

De plus, comme en 2007, avec Wes Welker, Tom Brady compte sur un petit receveur (Julian Edelman) qui excelle dans les tracés courts. Selon Football Outsiders, les Pats ont 9,4% de chances de terminer la présente saison invaincus. Comme David Tyree (et son casque) est à la retraite, peut-être réussiront-ils là où ils avaient échoué en 2007.

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