Gala de mi-saison de la NFL

Le moment que tous attendaient (ou pas): les équipes ayant disputé au moins huit matchs (certaines neuf), il est temps de remettre les prix de mi-saison.

Voici nos choix pour les principaux honneurs normalement remis à la fin de la campagne, ainsi que quelques suggestions de notre cru.

Joueur par excellence: Tom Brady (Patriots de la Nouvelle-Angleterre)
Il n’y a pas vraiment de débat sur la question. Cam Newton, le quart-arrière des Panthers de la Caroline, mérite toutefois que son nom soit mentionné.

Aussi en lice: Andy Dalton (Bengals de Cincinnati)

Joueur offensif de l’année: Julio Jones (Falcons d’Atlanta)
Logiquement, cet honneur devrait également aller à Tom Brady, mais pour le bien de l’exercice (et pour ne pas se répéter), Julio Jones, le receveur de passes le plus productif cette saison dans la NFL, est le vainqueur. S’il garde le rythme, il terminera la saison avec 1 828 verges de gains. Le record, détenu par Calvin Johnson, est de 1 964 verges.

Antonio Brown serait aussi un sérieux aspirant au titre, mais le receveur des Steelers de Pittsburgh est victime des blessures de Ben Roethlisberger.

Aussi en lice: Todd Gurley (Rams de St-Louis), DeAndre Hopkins (Texans de Houston).

Le joueur qui a ruiné votre pool: Eddie Lacy (Packers de Green Bay)
Repêché en moyenne 3e au total, le porteur de ballon est le 43e joueur le plus productif à sa position depuis le début de la saison (les données proviennent d’ESPN).

Aussi en lice: C.J. Anderson (Broncos de Denver), Andrew Luck (Colts d’Indianapolis), DeMarco Murray (Eagles de Philadelphie).

La bourde de l’année: Le jeu truqué des Colts
En retard de seulement six points, les Colts d’Indianapolis ont tenté un jeu truqué d’un ridicule consommé contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre le dimanche 18 octobre. Une «feinte» de botté de dégagement où tous les joueurs, sauf ceux qui agissent comme centre et quart-arrière, se déplacent vers l’extrémité droite du terrain. Disons simplement que cela n’a pas fonctionné.

L’entraîneur de l’année: Bill Belichick (Patriots de la Nouvelle-Angleterre)
Comme dans la NBA avec Gregg Popovich, l’honneur devrait revenir à Belichick pratiquement chaque année dans la NFL. Il est le meilleur entraîneur de la ligue, possiblement le meilleur de tous les temps.

Aussi en lice (et plus susceptibles de gagner): Ron Rivera (Panthers de la Caroline), Marvin Lewis (Bengals de Cincinnati), Dan Quinn (Falcons d’Atlanta).

Le scandale de l’année
Le propriétaire des Cowboys, Jerry Jones, qui qualifie Greg Hardy de leader après que ce dernier a pété les plombs sur les lignes de côté. Rappelons que l’ailier défensif a raté la majorité de la saison 2014 et a été suspendu pour les quatre premiers matchs en 2015 pour une histoire de violence conjugale.

Aussi en lice: Le fait que des équipes ont été payées par le département de la Défense américain pour tenir des cérémonies en l’honneur des soldats, qui étaient en fait des publicités de recrutement de l’armée (pernicieux et cynique, parfait pour la NFL). Tout ce qui entoure Dan Snyder et l’équipe de Washington. Le Deflategate. Pourquoi suit-on cette ligue avec autant d’intérêt, déjà?