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Bonnes perspectives en planification financière

Photo: Métro

Cette semaine se déroule la 10e campagne de sensibilisation au crédit et à l’endettement.

Menée par la Coalition des associations de consommateurs du Québec, cette campagne a pour but de sensibiliser les Québécois à l’importance d’une bonne gestion financière.

Selon la Coalition, le taux d’endettement des Québécois ne cesse d’augmenter depuis sa première campagne en 2004. Alors qu’il était alors de 115 % en moyenne, il est de 165 % aujourd’hui. Selon un article récent du journal Les Affaires, 11 %  des ménages ont en fait un taux d’endettement de 250 % et plus. Le taux est obtenu en divisant le montant total des dettes par le revenu annuel net d’un ménage. Comme l’explique la Coalition sur le site web de la campagne (www.danslamargejusquaucou.com), la plupart d’entre nous semblent avoir perdu le contrôle de notre crédit.

Ce niveau d’endettement rend difficile la planification de la retraite. De plus en plus de travailleurs n’ont pas épargné suffisamment et plusieurs pensent qu’ils n’auront pas d’autres choix que de continuer à travailler durant leurs vieux jours. Le taux d’épargne des Québécois est d’ailleurs très bas, à 1,4 % environ.

Nous avons donc besoin d’aide pour gérer nos finances personnelles de telle sorte qu’il n’est pas surprenant que  les planificateurs financiers aient vu leur nombre augmenter au cours des dernières années. Leur rôle est justement d’aider les gens à établir un plan d’action réaliste qui leur permettra d’atteindre leurs objectifs financiers. Selon Service Canada, le nombre des planificateurs a augmenté de 2 500 à 4 700 entre 2000 et 2010. Les agents financiers, le groupe professionnel dont ils font partie pour le calcul des statistiques, connait une croissance de l’emploi de 2,8 % par année, plus du triple de celle de l’ensemble des travailleurs. Cela représente des besoins de 1 300 nouveaux spécialistes chaque année.

Pour devenir planificateur financier, il faut détenir un baccalauréat spécialisé en services financiers approuvé par l’Institut québécois de planification financière (IQPF). Ces baccalauréats sont offerts par l’Université Laval et les universités du Québec à Trois-Rivières et à Rimouski. Il est également possible de compléter un bac par cumul de trois certificats,  incluant soit le certificat en services financiers ou le certificat en planification financière. Ces derniers sont offerts par Laval, les HEC et par plusieurs composantes de l’Université du Québec. Les deux  autres certificats du bac doivent être d’un domaine connexe: administration, finance, économie, etc.

Le futur planificateur financier devra  ensuite compléter le cours de formation professionnelle de neuf  semaines de l’Institut et se soumettre à un examen. Il pourra ensuite trouver un emploi dans une institution financière, bien que certains planificateurs financiers préfèrent travailler  à leur propre compte.

Les besoins de préparation à la retraite devraient maintenir constante la demande de planificateurs financiers pour plusieurs années à venir.

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