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Des formations méconnues, mais prometteuses

Photo: monkeybusinessimages

Savez-ce qu’est un inhalothérapeute? Ou encore un technicien en électrophysiologie médicale?

Si j’en juge par mon expérience, il y a de bonnes chances que vous n’ayez jamais entendu parler de ces métiers. Pourtant, il s’agit de carrières du domaine de la santé qui présentent de très bonnes perspectives. On pourrait presque les qualifier de trésors oubliés.

L’inhalothérapeute est un technicien qui assiste les médecins dans le traitement des maladies respiratoires telles que l’asthme, l’emphysème, la fibrose kystique et plusieurs autres. Il intervient également aux urgences lorsqu’il faut rétablir les fonctions respiratoires et assiste les anesthésistes durant les chirurgies. Pour ce faire, il doit utiliser et conserver en état de marche une panoplie impressionnante d’outils (respirateur, concentrateur d’oxygène, etc.). Dans les hôpitaux, c’est donc un intervenant clé dès qu’il est question de bien respirer. Les inhalothérapeutes sont également de plus en plus nombreux à offrir des services à domicile.

Les techniciens en électrophysiologie médicale, quant à eux, sont des professionnels qui remplacent progressivement les préposés en électrocardiographie et les techniciens en électroencéphalographie. Leur rôle est de mesurer l’activité électrique de diverses parties du corps. Par exemple, ils se serviront d’un électrocardiographe pour évaluer l’activité et la force du cœur. Le médecin pourra alors se servir de cette information pour diagnostiquer divers problèmes cardiaques. Les techniciens en électrophysiologie peuvent aussi mesurer l’activité électrique du cerveau, des muscles, des nerfs, des yeux et des oreilles, permettant de diagnostiquer ainsi une liste croissante de maladies.

La demande pour ces techniciens augmente depuis déjà quelques années, en raison de la population de plus en plus âgée. Service Canada prévoit que la demande pour leurs services augmentera quatre fois plus rapidement que celle de l’ensemble des métiers et professions. Les taux de placement des diplômés sont excellents; ils atteignent souvent plus de 95 % neuf mois après la fin des études. Le chômage leur est quasiment inconnu.

Pour devenir inhalothérapeute, il faut suivre le DEC en techniques d’inhalothérapie qui est offert, dans la région de Montréal, par les Collèges Rosemont et Vanier. Cette formation permet de devenir membre de l’ordre professionnel. Pour devenir technicien en électrophysiologie médicale, il faut suivre le DEC du même nom offert au Collège Ahuntsic. Plusieurs autres établissements offrent ces formations dans la province.

Ces techniciens doivent faire preuve d’énormément de méthode et de rigueur lorsqu’ils utilisent leurs instruments. Donc, comme pour bien d’autres occupations du domaine de la santé, ceux qui se sentent attirés par ces options de carrière aiment travailler sur des faits vérifiables et avec un équipement sophistiqué. Ils ont aussi le goût de favoriser la santé et le bien-être de ceux qui les entourent.

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