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Les DEC techniques, très rentables

Photo: Métro

Les DEC techniques vous permettront d’intégrer avec succès le marché du travail sans vous fermer les portes de l’université.

La Fédération des cégeps rendait publique récemment une étude réalisée par KPMG-SÉCOR, intitulée La contribution économique des cégeps et des centres collégiaux de transfert de technologie. On y trouve des informations très importantes sur le marché du travail des diplômés de la formation technique.

Citant des chiffres du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), l’étude montre que le taux de placement 20 mois après la fin des études des diplômés des DEC techniques augmente depuis les années 1990. Alors qu’il était de 85,2% en 1995, il a depuis dépassé la barre des 90%, pour atteindre un sommet de 94,3% en 2011. Il s’agit d’une très belle performance, même si on considère que les diplômés qui choisissent de continuer leurs études après leur DEC ont été exclus du calcul.

L’étude révèle également que les travailleurs qui détiennent un DEC technique gagnaient en moyenne 40 311$ en 2013, une rémunération supérieure de 31% à celle des travailleurs n’ayant qu’un diplôme d’études secondaires (DES). Durant sa carrière, un diplômé du cégep technique peut donc s’attendre à gagner 560 000$ de plus que le travailleur qui ne détient qu’un DES, pour un total de 2,53 millions de dollars en moyenne.

Le DEC technique est donc un excellent investissement. D’ailleurs, l’étude comprend un calcul détaillé du rendement de son argent investi dans une formation collégiale technique. Selon ce calcul, le DEC technique vous rapportera annuellement, durant toute votre carrière, 16,6% de ce qu’il aura coûté. Connaissez-vous beaucoup de produits d’épargne qui rapportent autant tous les ans?

Les DEC techniques présentent donc, dans l’ensemble, de bonnes perspectives sur le marché du travail. Pourtant, un bon nombre de jeunes ne les prennent pas en considération, car ils sont convaincus qu’ils pourront obtenir un meilleur salaire avec un baccalauréat. Les chiffres semblent leur donner raison, car la rémunération moyenne des travailleurs possédant un diplôme d’études universitaire était de 59 490$ en 2013.

Pourtant, on sait qu’un travailleur canadien sur trois possède un diplôme supérieur à celui qui est normalement associé au poste qu’il occupe. Il s’agit souvent de bacheliers, diplômés de programmes d’études qui ne préparaient pas à des fonctions précises. À l’inverse, les DEC techniques préparent à des emplois très précis, et les diplômés occupent très souvent des postes qui correspondent à leur domaine d’études.

De toute façon, s’inscrire à un DEC technique ne veut pas dire se fermer la porte de l’université. Selon les derniers chiffres du MELS, environ 31% des détenteurs d’un DEC technique ont continué leurs études au baccalauréat en 2011. Un très grand nombre de programmes universitaires ont adapté leurs exigences d’admission pour les accommoder. Le DEC technique offre donc le meilleur des deux mondes!

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