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Formation en alternance, un choix à explorer

Photo: Métro

Les formations en alternance travail-études facilitent l’acquisition des compétences nécessaires pour les postes de débutants.

C’est cette semaine que des milliers de jeunes Québécois devront compléter une demande d’admission au programme collégial ou universitaire de leur choix. Pour mieux se préparer au marché du travail, ils feront bien de choisir une formation offerte en alternance travail-études (ATE).

De nos jours, les employeurs s’attendent à ce que leurs nouveaux employés soient efficaces dès les premières journées de travail. Il y a longtemps qu’ils n’offrent plus d’initiations destinées aux nouveaux embauchés et que les périodes de probation ont disparu. Ils désirent que les jeunes aient acquis pendant leur formation les compétences dont ils auront besoin pour occuper un de leurs postes d’entrée.

Pourtant, si l’école sait comment enseigner des connaissances, elle est souvent mal équipée pour transmettre des savoirs pratiques qui n’existent bien souvent que dans les entreprises. Il ne lui est donc pas possible de s’assurer à elle seule que les nouveaux diplômés possèdent toutes les compétences dont ils auront besoin.

Les programmes de formation en ATE offrent une solution efficace à ce dilemme. En ATE, les jeunes reçoivent de 20% à 30% de leur formation en entreprise, durant au moins deux stages distincts, parfois même plus. Ils sont alors confrontés aux tâches réelles qui les attendent après leur formation et aux méthodes de leur nouveau métier. Après chaque stage, ils retournent en salle de classe afin de s’approprier leurs nouvelles connaissances scolaires et pratiques. À la fin de leurs études, les étudiants posséderont non seulement un diplôme, mais aussi une expérience de travail pertinente qui les rendra bien plus intéressants auprès des employeurs. Certains seront embauchés par l’entreprise qui les a accueillis en stage.

Cette formule est devenue très populaire. Aux dernières nouvelles, plus de 10 000 étudiants bénéficient de l’ATE dans quelque 150 programmes d’études différents en vue de l’obtention d’un DEP ou d’un DEC technique. Cette formule est offerte dans un très grand nombre de domaines et dans toutes les régions du Québec. On retrouve leur liste complète sur le site Alternance travail-études, à inforoutefpt.org/ate. Ajoutons que les stages ATE proposés dans les DEC techniques sont le plus souvent rémunérés.

Du côté universitaire, l’ATE est souvent associée à l’Université de Sherbrooke. Cette dernière a été la première à offrir cette formule au Québec, sous l’appellation de régime coopératif, aujourd’hui proposée dans 41 programmes de formation distincts. L’ATE est maintenant disponible dans d’autres universités du Québec, dans un petit nombre de programmes. Le site de l’Association canadienne du régime coopératif (cafce.ca) vous permettra de découvrir tous les programmes universitaires offerts en ATE dans les universités de la province et du Canada.

La formule ATE mérite d’être exploitée davantage, car elle permet d’arrimer la formation aux attentes de l’entreprise et prépare mieux les étudiants à leur passage de l’école au marché du travail.

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