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L’espoir Catherine en Centrafrique

République centrafricaine
Le conflit en République centrafricaine a provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes à l'intérieur du pays. Photo: HCR par B.Heger

Difficile d’être dans la peau de Catherine Samba-Panza en ce moment. La maire (ou mairesse) de Bangui, la capitale centrafricaine, est devenue le 20 janvier la présidente par intérim d’un pays déchiré.

Elle succède ainsi à Michel Djotodia, placé au pouvoir par les rebelles de la Séléka puis évincé le 10 janvier dernier.

Reconnue pour sa forte personnalité et son expérience du monde des affaires, Catherine Samba-Panza n’est pas considérée comme une ennemie par les ex rebelles de la Séléka et les anti-Balaka.

Dès sa désignation, elle a appelé les différents camps à déposer les armes.

Mais comment se faire entendre _et respecter_ par ses concitoyens qui s’entre-tuent depuis des mois?

Le choix de Catherine Samba-Panza à la présidence par intérim a résulté d’une élection éclair. Certains y verront un timide processus démocratique et un espoir, mais la prudence reste de mise ici.

Elle doit réussir un tour de force, somme toute presque irréaliste, puisqu’elle doit mettre en place des élections nationales avant la fin de l’année, dans un pays sans administration, où 600 000 Centrafricains ont déjà fui à l’étranger et 450 000 sont déplacés dans des camps.

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