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PlayStation VR: un an 2 prometteur

Alors que la première année du casque de réalité virtuelle PlayStation VR (PSVR) était surtout marquée par des jeux courts et indépendants, la seconde s’annonce bien plus intéressante, avec des titres longs et plus complexes, qui profitent des apprentissages acquis par leurs prédécesseurs. Voici mes premières impressions après avoir essayé quelques jeux à venir.

Skyrim VR

Ceux qui regrettent la courte durée des jeux en réalité virtuelle peuvent se réjouir : le populaire Skyrim – et tous ses contenus additionnels – a été transposé en réalité virtuelle par Bethesda.

Le jeu est exactement le même que celui lancé en 2011 sur PC et consoles. Le monde est aussi vaste, et les missions sont aussi nombreuses. Jouer à Skyrim en réalité virtuelle est toutefois une expérience complètement différente, où on se sent carrément habiter le monde fantastique d’Elder Scrolls.

Parmi les points forts du jeu, notons que le système de combat a été revu pour fonctionner avec les manettes PlayStation Move, qui représentent nos mains une fois que l’on pose le PSVR devant nos yeux. Notre main gauche peut ainsi bloquer les coups avec un bouclier, tandis que la droite peut frapper. Certaines armes magiques nous permettent aussi d’attaquer deux personnes à la fois, avec nos deux mains, ce qui n’était pas possible dans la version régulière du jeu.

J’ai malheureusement eu quelques difficultés avec les menus et les contrôles dans mon bref essai, mais considérant que Skyrim offre des centaines d’heures de contenu, j’imagine que les joueurs auront amplement le temps de s’y habituer.

Skyrim VR sera lancé le 17 novembre prochain, pour 79,99$.

Blood and Truth

Blood and Truth est un jeu inspiré de l’expérience London Heist (les deux ont été produits par le même studio), publiée l’année dernière dans la compilation PlayStation VR Worlds.

Le titre de Sony est un bon exemple de comment un jeu conçu spécifiquement pour la réalité virtuelle peut se distinguer de ceux créés pour les ordinateurs et les consoles. Terminé les menus complexes de Skyrim, on grimpe ici dans une échelle comme on le ferait normalement avec ses mains, on cherche un ennemi à l’aide de caméras de surveillance en utilisant simplement les boutons sur la console devant nous et on se déplace dans des conduits de ventilation avec de petits mouvements des bras (comme on imagine qu’on le ferait dans la vraie vie).

Jouer à Blood and Truth est super instinctif, et pourrait même convenir à ceux qui n’ont jamais tenu de manettes entre leurs mains. On se cache derrière des meubles comme on le ferait normalement, et on vise avec son fusil comme avec une vraie arme.

Là où le jeu se distingue vraiment est toutefois dans la façon qu’il mêle l’action et l’histoire dans les mêmes scènes, contrairement à London Heist, qui séparait les deux. On s’y sent réellement comme un participant dans un film d’action interactif.

Le futur des jeux en réalité virtuelle risque beaucoup de ressembler à Blood and Truth, qui sera lancé en 2018.

Doom VFR

Skyrim n’est pas le seul jeu de Betheseda à arriver sur la PSVR. Le studio américain a aussi conçu une adaptation de son populaire jeu Doom pour la réalité virtuelle. Contrairement à Skyrim VR, qui est une copie conforme de Skyrim, Doom VFR n’est qu’inspiré de Doom 2016.

Il s’agit d’une version qui se rapproche en fait plus d’un jeu d’arcade, sans cinématiques et avec une histoire minime, mais dans le même univers que Doom, avec les mêmes armes et même certains endroits qui se recoupent entre les deux.

Doom VFR est probablement le jeu auquel j’ai eu le plus de plaisir à jouer dans les titres PSVR à venir. C’est celui qui offre l’expérience qui se rapproche le plus d’un jeu de console: l’action est rapide, et traverser les niveaux est un véritable défi, que seuls les joueurs avertis pourront probablement réussir.

Le titre tire pleinement profit de la manette PlayStation Aim (un accessoire essentiel pour vraiment avoir l’impression de tirer sur les démons de Doom), et parvient à nous faire bouger rapidement, sans jamais nous donner mal au coeur.

Doom VFR sera lancé le 1er décembre pour 39,99$.

Bravo Team

Le studio Supermassive (derrière les jeux PlayStation Until Dawn et LittleBigPlanet, mais aussi le titre PSVR Until Dawn VR) récidive en réalité virtuelle avec Bravo Team, une succession de courtes missions en mode coopératif, où deux joueurs doivent avancer dans différents niveaux et affronter des ennemis.

Je n’ai pas été particulièrement convaincu par la mission de Bravo Team à laquelle j’ai joué, qui n’offrait ni la qualité d’action de Doom VFR, ni l’histoire de Blood and Truth. Le jeu de tir était toutefois visuellement réussi, et Supermassive promet que la version finale tirera profit de la coopération entre les joueurs, qui devront discuter pour savoir qui aura droit aux différentes armes proposées ou s’ils doivent se suivre ou se séparer, par exemple.

Malheureusement, je n’ai pas ressenti l’importance de cette communication dans le niveau que j’ai joué, où mon partenaire aurait pu être remplacé par une intelligence artificielle.

Bref, le potentiel est là, mais je demande encore à être convaincu.

Lancement le 5 décembre pour 49,99$.

Sprint Vector

Sprint Vector de Survios (les créateurs de Raw Data) démontre qu’il est possible de faire de l’action rapide en réalité virtuelle, sans donner de hauts le coeur.

Sprint Vector est un jeu de course, où on se déplace en bougeant rapidement les bras. Le tout rappelle pratiquement un jeu Kinect ou Wii, mais fonctionne bien en réalité virtuelle. J’ai eu beaucoup de plaisir à y jouer.

Une seule bonne mécanique n’est évidemment pas suffisante pour faire un jeu vidéo, mais la technologie développée par Survios laisse présager de belles choses pour les jeux d’action en réalité virtuelle.

Sprint Vector sera lancé en 2018.

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