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Rio 2016, de grands moments télé à prévoir

Rio 2016 à Radio-Canada Photo: Radio-Canada

Vendredi, les Jeux olympiques de Rio seront officiellement lancés avec les cérémonies d’ouverture en début de soirée.

Cette année, Radio-Canada porte le chapeau de diffuseur officiel et la tâche sera partagée avec RDS. En très bref, les grands rendez-vous seront à Radio-Canada et RDS prendra le relais avec les sports d’équipe et les autres compétitions en même temps que les disciplines plus populaires.

C’est la beauté d’être le diffuseur officiel, on peut choisir ses moments. Donc, les médailles canadiennes seront probablement chez Radio-Canada, mais vous tomberez en amour avec le rugby à 7 sur les ondes de RDS, pour ne nommer que cette discipline.

Évidemment, les Jeux olympiques ne sont pas sans controverses. On peut même choisir d’être un peu pisse-vinaigre et se concentrer surtout sur les aspects néfastes de ces olympiades. La corruption, le dopage, les jeux d’argents sales, l’exploitation de la région hôte, etc. Toutes ces histoires ont été relevées avant les Jeux de Rio et elles le seront pendant et après aussi. Par contre, ces maux ne sont pas exclusifs aux Olympiques, c’est même plutôt l’inverse : les Jeux olympiques reflètent les travers de notre société capitaliste.

Le beau et le laid sont magnifiés durant une olympiade, c’est aussi ça qui fait de la grande télé et un événement marquant.

Ma suggestion : laissez les athlètes vous raconter les histoires de ces Jeux de Rio. Laissez le dépassement, l’accomplissement et le sacrifice personnel de ces athlètes vous atteindre. Parce que des grandes histoires, il y en aura beaucoup.

Des histoires inspirantes, touchantes, marquantes, flamboyantes. Les Jeux de Rio vont nous en offrir et c’est devant votre télé que le tout se vivra.

Qui plus est, les Jeux de Rio seront présentés à des heures «normales», contrairement aux Jeux de Sotchi ou de Londres. Raison de plus pour en profiter.

Plus jeune, je ne comprenais pas pourquoi je n’avais plus mes «petits comics» du matin pendant des semaines. J’étais fâché de voir la grille-horaire envahie par tous ces sports qui normalement ne font pas la manchette. Je n’avais pas le regard que j’ai aujourd’hui après avoir eu la chance d’être affecté à la couverture des Jeux de Londres pour un média numérique.

Les Jeux, d’une certaine façon, ont influencé ma carrière et la vie d’adulte que je mène.

C’est aussi ça les Olympiques, un point de correspondance à un moment précis de notre vie. Les plus vieux se souviennent de Nadia Comaneci et Bruce Jenner à Montréal. Les gens de ma génération se souviennent d’Annie Pelletier, de Sylvie Fréchette, de Bruny Surin et de Donovan Bailey. Ces souvenirs ont un point commun : un moment devant un écran de télévision avec la fièvre olympique.

Nous y sommes – bonne fièvre à tous.

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