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The Ranch, simplicité volontaire et rires en canne

The Ranch
The Ranch Photo: Netflix

Que devient Ashton Kutcher?

Une question qui vous a peut-être traversé l’esprit après les succès de Punk’D, son mariage très médiatisé et une poignée de comédies romantiques plus ou moins marquantes.

Alors, pour les curieux de connaître la réponse à cette question, Kutcher est en vedette dans une sitcom sur Netflix, The Ranch. Je me suis pris les pieds dedans cette semaine et je dois avouer avoir été agréablement surpris, malgré quelques réserves et mes premières impressions pas très favorables.

The Ranch, c’est rien de bien compliqué. Kutcher, un adulescent irresponsable, retourne au ranch familial pour vivre avec son frère et son père dans une très petite ville rurale du Colorado. Sur cette toile de fond, on empile les gags, les rebondissements loufoques et, étonnamment, plusieurs sentiments très près de notre quotidien, malgré la prémisse très orchestrée.

Il faut, évidemment, vivre avec les conventions d’une sitcom avec les rires en canne et les situations tirées par les cheveux, mais The Ranch s’articule autour d’un format qui utilise les événements plus sérieux, plus dramatiques, pour faire avancer son récit, et ça fait du bien.

Un peu comme le faisait How I Met your Mother, qui carburait aux ruptures et aux conflits pour ensuite habiller le tout avec de bons gags.

Qui plus est, Kutcher retrouve Danny Masterson de l’époque de That 70’s Show et la chimie est réelle, une dynamique fraternelle très efficace au cœur de l’émission. Le vétéran du grand écran Sam Elliott apporte sa touche unique dans le rôle du patriarche très grognon, sans réinventer le genre, The Ranch est une belle surprise qui en est à sa troisième saison déjà.

Laissez-vous surprendre, c’est ma suggestion pour le week-end pluvieux.

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