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L’arrogance de TVA, nouvelle saison même problème

Photo: Collaboration spéciale

Dans son blogue cette semaine, Richard Therrien du Soleil soulevait tout bonnement que TVA, à l’encontre d’un jugement du CRTC datant de 2011, n’offrait toujours pas ses émissions aux clients de Bell sur demande.

Pourquoi? La question est simple, pourtant, les réponses sont nulle part.

L’automne est une grosse saison télévisuelle et plusieurs émissions intéressantes se tiraillent la même case horaire. Pensons par exemple aux mercredis soirs, qui sont très chargés sur nos chaînes francophones. Dans cette situation, qui est la victime de l’entêtement de TVA?

Bell? Certainement pas. Bell a annoncé cette semaine l’acquisition de la bibliothèque de HBO pour ses clients abonnés à HBO Canada. Tandis que Québecor s’arme pour une guerre qu’elle combat toute seule, les autres distributeurs cherchent à ouvrir l’offre à leur clientèle. Du moins en surface. L’idée est toujours de rallier le plus grand nombre d’abonnements chez soi.

Au final, c’est le téléspectateur qui sort perdant dans cette histoire. Les abonnés de Bell doivent absolument visionner les émissions de TVA en direct s’ils ne possèdent pas d’enregistreur numérique. En 2014, c’est absurde. Surtout que TVA, encore une fois, n’offre pas ses émissions sur son site web à moins d’être abonné aux services de Vidéotron.

On s’époumone à le dire, mais il s’agit d’une concurrence déloyale. C’est d’ailleurs sur cette base que repose le jugement du CRTC. Offrir cette exclusivité aux clients de Vidéotron, pour une chaîne généraliste, est un avantage indu sur ses concurrents.

Quand cessera l’arrogance de TVA?

Votre réponse est aussi bonne que la mienne. En attendant, on se tourne vers Télé-Québec, qui a confirmé cette semaine qu’elle allait offrir ses émissions sur demande, en plus de son offre très complète sur le web. Quand une organisation financièrement fragile donne l’exemple, c’est inquiétant pour la suite des choses. Tout ça sans parler des stratégies douteuses du groupe TVA sur les médias sociaux, qui envoie sournoisement des flèches empoisonnées à ses compétiteurs.

Comme quoi le crime paie, dit-on. Malheureusement.

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