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Quelques suggestions pour améliorer Unité 9

Unité 9 Photo: ICI Radio-Canada Télé

Le mardi soir à ICI Radio-Canada Télé n’est plus une inquiétude pour les bonzes de la grande tour. Unité 9 cartonne auprès des téléspectateurs et, avec le long format des saisons, l’auditoire reste au rendez-vous très longtemps devant la télévision d’État.

Donc tout baigne, n’est-ce pas?

Pas à mon avis. Je n’aime pas me contenter de ce qui fonctionne quand on peut améliorer la formule. C’est pourquoi j’ai pris quelques notes en visionnant les premiers épisodes de la nouvelle saison d’Unité 9 et je me permets de les partager à qui de droit.

Sentez-vous bien libre de les utiliser ou non.

  • 1) Il existe d’autres façons d’exprimer la détresse des détenues que la fouille à nue. On dirait un rite de passage pour toutes les comédiennes de la série de se dénuder dans la salle de fouille afin qu’on comprenne que c’est difficile la vie en prison. Une fois ça frappe, deux fois ça tiraille, rendu à la quinzième, on commence à chercher la machine à café du coin de l’œil tellement c’est routinier.
  • 2) Les femmes en prison sont tatouées. C’est du moins la conclusion que j’ai tirée après une cinquantaine d’épisodes. Maintenant que nous avons compris cette réalité fondamentale du monde carcéral, on peut arrêter les gros plans sur les tatouages, les mentions aux tatouages dans le dialogue et les pauses dramatiques pour nous montrer des «nouveaux tatoos». Bref, elles peuvent être tatouées autant qu’elles le souhaitent, le tatouage n’en devient pas pour autant une trame narrative. Les années 1950 sont terminées, l’encre ne froisse plus personne.
  • 3) Parlant de trames narratives, serait-il possible de faire avancer les intrigues un peu plus vite? J’ai beaucoup de difficulté à croire que des femmes en prison, qui sont toujours ensembles, ne se parlent pas plus que cinq minutes par jour entre deux bouchées de pain tranché. Quand je passe plus d’une heure dans une pièce avec quelqu’un, il connaît ma vie dans le détail trois fois et au moins 28 anecdotes de mon passé. Imaginez une semaine. Imaginez un mois.
  • 4) Jouer moins gros. JOUER MOINS GROS.

J’ai d’autres notes, mais elles tournent étrangement autour de mes envies de manger de la pizza en visionnant l’épisode d’hier.

Et vous, trouvez-vous que ça tourne un peu en rond à Lietteville?

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