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Le bonheur d’Un chef à la cabane

Un Chef à la cabane Photo: Télé-Québec

Temps des sucres obligent, l’érable est à l’honneur dans nos cœurs.

En bloguant sur la télévision, on néglige souvent les choses que l’on apprécie depuis longtemps. Des émissions d’une qualité constante que l’on oublie de mentionner parce que plus si nouveau, pas trop choquant, pas du tout dans l’actualité.

Rectifions le tir avec Un chef à la cabane qui terminait, la semaine dernière, sa troisième saison.

L’équipe a terminé 2015 en grand avec son retour de New York et l’entaillage de certains arbres de l’érablière en plus d’une visite remarquée de la chanteuse Lisa Leblanc, la même qui a prêté l’une de ses chansons pour le générique de l’émission. Bref, une belle fête pour conclure une excellente émission.

Individuellement, les épisodes d’Un chef à la cabane ne sont pas marquants. Il n’y a pas de grands moments de télévision transcendants lors d’un visionnement. Mais ce n’est pas le mandat de Martin Picard et il ne le cache pas.

Pas de prétention donc, Picard et son équipe pointe la caméra sur ce qui passionne le populaire restaurateur québécois et les cuisiniers de sa grande famille professionnelle.

Visite d’un fournisseur, petit tour à l’érablière, recettes, rencontres. De la télé réconfortante au plaisir équivalent aux excès de la cuisine caractéristique de Picard.

Champagne et foie gras, les excès sont au cœur de cette émission qui se résume par la notion même du plaisir et de la gourmandise. On en reprend sans se faire tordre un bras. C’est convivial, rassembleur et, surtout, ça donne faim.

Les émissions «simples» ne font pas la manchette, même si elles sont toujours très appréciées. Martin Picard nous offre quelque chose d’efficace, de direct, de satisfaisant. Nous voulons voir les coulisses de sa cabane, de ses excès, de sa gourmandise.

C’est ce que nous avons avec beaucoup de sucre pour enrober le tout. Comment demander plus?

Nous espérons un retour l’an prochain. D’ici là, c’est le temps de déguster de la tire et de réserver pour les pommes à l’érablière (dès le 1er avril), tout en revisitant les épisodes de la saison pour s’ouvrir l’appétit.

C’est par ici pour le rattrapage sur le site de l’émission.

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