Les femmes sont plus écolos que les hommes…

Photo: Getty Images/iStockphoto

C’est du moins un des éléments qui ressort d’un sondage rendu public hier par le Réseau action climat Canada (CAN-Rac).

Bien que le sondage porte sur des questions telles que l’appui à la lutte contre les changements climatiques, le projet d’oléoduc Énergie Est ou encore les sables bitumineux, ce qui surprend le plus à la lecture des résultats, c’est le fossé qui sépare les femmes et les hommes sur ces questions.

Par exemple, une lecture rapide du sondage nous informe que dans une marge de 3 à 1, les Canadiens estiment «que la construction de l’oléoduc Énergie Est pour exporter le pétrole des sables bitumineux est immoral parce que c’est nuisible pour l’environnement» (56% sont d’accord/sont fortement d’accord; 18% sont en désaccord/sont fortement en désaccord). Toutefois, le détail nous révèle qu’en fait, 68% des femmes appuient la citation ci-haut comparativement à seulement 43% des hommes (d’où la moyenne nationale de 56%).

Soixante et un pour cent disent que protéger le climat est plus important que de construire cet oléoduc et de développer encore plus les sables bitumineux.

À l’approche de l’élection fédérale, le sondage contient des éléments très intéressants. Presque 72% des femmes aimeraient voir les politiciens fédéraux s’engager à éliminer graduellement le charbon, le pétrole et le gaz, et à les remplacer par de l’énergie renouvelable; 47% des hommes exprimaient les mêmes sentiments (moyenne de 58%).

Comme c’est déjà le cas au Québec et en Colombie-Britannique (et probablement en Ontario avant longtemps), les femmes canadiennes en général sont également plus enthousiastes quant aux solutions pour la protection du climat; 71% d’entre elles affirment qu’une promesse fédérale d’appliquer un plafond ou une limite à la pollution par le carbone était importante ou très importante, comparativement à 49% des hommes (pour une moyenne de 60%).

Comment expliquer ces écarts entre les femmes et les hommes? Selon la Dre Louise Comeau, directrice du CAN-Rac, ils s’expliquent en partie par le fait que les femmes sont plus sensibles aux questions environnementales que les hommes, et plus à l’écoute que leurs vis-à-vis masculins. Ces derniers auraient en effet des positions plus arrêtées.

Je vous ai déjà mentionné que ma blonde me dit que «j’apprends vite, mais qu’on doit m’expliquer longtemps»… Il semble bien que sur les questions environnementales, cela s’applique aussi à mes collègues masculins.

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