Triste dérive

Montreal Impact head coach Mauro Biello watches his team from the sideline during the second half of an MLS soccer match against the Philadelphia Union on Saturday, April 22, 2017, in Chester, Pa. The Montreal Impact may not be mathematically eliminated from MLS playoff contention, but it seems coach Mauro Biello is already closing the book on this season and looking ahead to next year. THE CANADIAN PRESS/AP, Michael Perez Photo: Michael Perez/AP

Autre semaine, autre naufrage pour l’Impact.

Cette fois, c’est dans l’altitude du Colorado (2-1) que le onze montréalais a fait montre de toute l’apathie et du manque d’opportunisme qui ont caractérisé son mois de septembre et qui semblent vouloir l’accompagner jusqu’à la dernière journée de la saison.

Loin de la domination subie face à un New York City autrement mieux outillé (0-1), trois jours plus tôt, au Stade Saputo, la résultante fut tout aussi désolante face aux très ordinaires Rapids, qui, à l’instar de trop d’équipes cette saison, se sont vu offrir des points en cadeau par la troupe québécoise.

Une ligne arrière complètement désabusée, où même son général Laurent Ciman (international belge, rappelons-le!) ne sait plus où donner de la tête. Une attaque absolument émasculée, menée par un Blerim Dzemaili carrément à plat, qui tente malgré tout de tout faire seul (sans le moindre succès, évidemment) et un Ignacio Piatti isolé, frustré et à court d’idées.

Parlant de Nacho, quelqu’un pourrait-il dire à l’Impact, qui a une inexplicable propension à jouer sur la droite, que son élément le plus dangereux se trouve sur le flanc opposé? Merci.

À la télé, avant le sifflet initial, la tête d’enterrement de Mauro Biello était prémonitoire. Du résultat final, certes, mais possiblement de ce qui l’attend au cours des prochaines semaines, avec ces rumeurs qui fusent de toutes parts et qui voient «de sources plus sûres que sûres» Alessandro Nesta lui ravir son poste en 2018.

Personnellement, je crois que Mauro Biello demeure malgré tout l’homme de la situation et qu’un peu de patience, et de respect du processus, serait de mise. Après tout il est loin d’être le seul responsable de cette débâcle généralisée. Cela dit, il est vrai, qu’à court terme, un changement d’air pourrait relancer ce club l’an prochain.

À très court terme…

Joey Saputo aura beau continuer à faire parader les entraîneurs – il s’agirait d’un cinquième coach en sept saisons MLS –, tant et aussi longtemps qu’on ne changera pas la manière de recruter, qu’on n’instaurera pas d’équipe de dépisteurs et que, au risque de me répéter, on ne signera pas (au prix fort, oui) un meneur de jeu de calibre international, même dirigé par Pep Guardiola, l’Impact restera un club de milieu de peloton, qui ratera les séries au moins une année sur trois.

L’appel de la patrie
Pas moins de six membres de l’Impact rejoindront leur sélection nationale cette semaine, pour la dernière trêve internationale de la saison 2017.

Les Québécois Louis Béland-Goyette, Anthony Jackson-Hamel et Samuel Piette se rendront à Houston pour y affronter le Salvador en match amical le 8 octobre. Laurent Ciman et Blerim Dzemaili enfileront respectivement le maillot belge et suisse pour des duels éliminatoires en vue de la Coupe du monde de Russie, les 7 et 10 octobre. Le Reggae Boy Shaun Francis s’envolera pour sa part vers Riyad, où la Jamaïque affrontera l’Arabie Saoudite en match amical le 7 octobre.

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