Toronto et Seattle 
au quitte ou double

TORONTO, ONTARIO - DECEMBER 10: Sebastian Giovinco #10 of the Toronto FC plays against the Seattle Sounders during the 2016 MLS Cup at BMO Field on December 10, 2016 in Toronto, Ontario, Canada. Seattle defeated Toronto in the 6th round of extra time penalty kicks. (Photo: Claus Andersen/Getty Images) Photo: Getty Images

Ce samedi, 364 jours après avoir vu les Sounders de Seattle soulever leur première Coupe MLS sur la pelouse du BMO Field, le Toronto FC accueillera une nouvelle fois la troupe de l’État de Washington, lors 
du match ultime 
du circuit Garber.

Les Torontois, qui ont largement dominé le calendrier régulier de la MLS, partent favoris devant les Sounders qui, après des débuts laborieux, ont ouvert la machine en deuxième moitié de campagne pour terminer au 
deuxième rang de l’Ouest.

Jusqu’ici en séries, les Reds ont cependant été une pâle copie de la machine de guerre qui a terrassé la ligue en saison régulière, s’imposant de peine et de misère contre les Red Bulls (2 à 2 au bris d’égalité), puis 1 à 0 devant un Crew de Columbus carrément insipide.

Les Sounders ont été plus expéditifs, disposant au score cumulatif des Whitecaps, 2 à 0, avant de déclasser le Dynamo 5 à 0.

C’est possiblement cette réalité qui a poussé Greg Vanney à lancer la guerre psychologique exactement une semaine avant la grande revanche, en discréditant le parcours éliminatoire de ses rivaux.

«Je ne crois pas que la division Ouest avait la même qualité que l’Est», 
a-t-il déclaré en entrevue au réseau TSN, avant d’en rajouter une couche : «Est-ce que [les Sounders de Seattle] seront prêts pour l’intensité d’une finale de MLS Cup? Car, de l’intensité, ils n’en ont pas eu dans l’Ouest.»

S’il est vrai que la saison 2016 a mis un terme à une certaine forme de domination de l’Ouest sur l’Est en MLS, ce type de comparaison ne tient plus la route en séries éliminatoires… encore moins lors d’une grande finale.

Puis, lorsqu’il se demande si les Sounders sont «prêts à affronter l’intensité d’une finale», il fait convenablement abstraction du fait qu’il s’agit, à quelques joueurs près, de la même formation qui est venue lui lever la Coupe MLS devant le nez il y a à peine un an.

Il serait malhonnête de sortir les propos de Vanney du contexte de guerre psychologique avant une finale en les sur-analysant. Reste que, selon moi, ils révèlent la fragilité mentale de ce groupe dans les moments charnières. Le talon d’Achille de ce géant qu’est le Toronto FC.

En souhaitant à Vanney que ces mots inspirent davantage ses troupes, qu’ils ne motivent l’adversaire. Le cas échéant, l’histoire pourrait le montrer du doigt comme l’artisan de son propre malheur.

Retrouvailles

Ce sera la troisième fois de l’histoire de la MLS qu’on assiste à un copier-coller de l’affiche finale précédente.

  • Le Dynamo et le Revolution se sont affrontés en 2006 et 2007, puis en 2011 et 2012, le Galaxy et le Dynamo ont récidivé.
  • Dans ces deux occasions, l’équipe qui a remporté la 
première finale a répété l’exploit l’année suivante.

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