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Le Brésil peu convaincant

ont été marqués par une forte dépendance à la star de l’équipe, Neymar. Photo: Getty

Malgré le fait qu’elle se retrouve au premier rang du groupe A, après deux matchs disputés, la performance générale de la Seleçao brésilienne à cette Coupe du monde est loin d’inspirer confiance à ses supporters.

Une victoire peu convainquant face à la Croatie en ouverture de tournoi, ainsi qu’une nulle sans but face à un Mexique coriace, marquées par une forte dépendance à la star de l’équipe, Neymar, ont exposé les lacunes de l’équipe-hôte, qui lui font perdre le lustre de favorite qu’elle arborait pas plus tard que la semaine dernière.

J’ai pu m’entretenir du présent de l’équipe nationale avec le journaliste indépendant local Julio Reis, qui s’attarde sur ce sentiment qui semble assez généralisé dans le pays.

«Il est vrai que l’équipe n’a pas encore généré une grande confiance chez les supporters, mais le Brésil a démontré lors de plusieurs Coupes du monde qu’il a tendance à s’améliorer à mesure que le tournoi se déroule.»

«La Seleçao n’a pas mal joué dans ces deux parties, cependant il reste encore des réglages importants à apporter et le match contre le Cameroun sera fort utile en ce sens. Ensuite, en phase d’élimination directe, ce n’est plus le temps de faire des tests.»

«Le supporter brésilien ne se voit pas encore champion du monde, mais il y croit toujours autant qu’au début du tournoi.»

Les supporters critiqués
Les supporters brésiliens qui se trouvaient au Corinthians Arena de São Paulo pour le duel Brésil-Croatie ont été critiqués par quelques médias locaux, qui leur reprochent le support plutôt tiède qu’ils ont manifesté à leurs favoris dans ce match inaugural.

Jeudi dernier, des dizaines de milliers de Cariocas s’étaient ralliés aux supporters bosniens, au Maracanã de Rio de Janeiro, pour encourager les Dragons face à l’Argentine, l’archi-rivale de toujours. Un soutien très senti, qui a fait dire à plus d’un que les Brésiliens avaient davantage encouragé la Bosnie que leur propre équipe nationale.

«C’est vrai que les supporters auraient pu s’enflammer davantage, mais en même temps Luiz Felipe Scolari a déclaré après ce match que le 12e homme avait fait une différence, alors c’est difficile à dire. Ici, on dit parfois que les gens du nord du pays sont plus chaleureux, mais c’est toujours une question d’interprétation», nuance à ce sujet Julio Reis.

Les deux missions du Brésil
Les Brésiliens ont deux missions claires maintenant.

  • Ils doivent battre le Cameroun lundi prochain pour assurer leur qualification au prochain tour. Et ils doivent le faire de façon convaincante, avec l’envergure et le beau jeu qui ont fait défaut jusqu’ici, pour rétablir une confiance éprouvée, autant au sein des effectifs, que parmi la population.

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