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Et l’Impact Next, c’est pour quand?

Pendant qu’en Europe le troisième Ballon d’or de Cristiano Ronaldo et l’avenir in­certain de Lionel Messi nourrissent les tribunes sportives, de ce côté-ci de l’Atlantique la communauté du ballon rond se prépare à l’entame de l’an 20 du circuit Garber.

Nouveau branding pour la ligue, contrats de télédiffusion bonifiés, deux nouvelles franchises – l’Orlando City SC et le New York City FC ­– l’arrivée de grands noms, tels que Kakà (Orlando), David Villa et Frank Lampard (NYCFC) et Steven Gerrard (Los Angeles). Bref, on semble entrer dans une nouvelle ère du soccer nord-américain, tel que le promet l’appellation d’office «MLS Next».

Les promesses pour 2015 ont aussi été à l’ordre du jour de l’Impact de Montréal, à la suite du fiasco de la saison dernière. Pourtant, à neuf jours du début du camp d’entraînement, il manque toujours quelques morceaux importants au casse-tête de Frank Klopas. Bien que le bleu-blanc-noir se soit déjà quelque peu amélioré sur papier, en comparaison de l’entre-saison passée, il ne faut pas se leurrer; les ajouts de Nigel Reo-Cocker, Bakary Soumaré et Victor Cabrera ne transformeront pas une équipe de dernière place en équipe des séries (et surtout pas en demi-finaliste de Ligue des Champions CONCACAF).

De toute évidence, la pêche au gros poisson de l’Impact ne se passe pas comme prévu. Les lignes que la direction a jetées à l’eau pour attirer ce mystérieux défenseur central de 29 ans, qu’on avait fait miroiter aux supporters réunis à l’assemblée des membres, ainsi que le dauphin de Marco Di Vaio, ont été ignorées jusqu’ici. Le club semble donc contraint à appliquer son «plan B». Rien pour mousser les ventes de billets de saison et le match-retour contre Pachuca au Stade olympique.

«Il nous reste encore quelques signatures à conclure.» – L’entraîneur de l’Impact Frank Klopas, à MLSsoccer.com, depuis la Floride, où il se prépare pour le repêchage 2015

L’arrivée de Soumaré et de Cabrera peuvent potentiellement acheter un peu de temps à l’Impact dans sa quête d’un général pour mener sa ligne arrière, mais s’il fallait que le club attaque les quarts de finale de la Ligue des Champions sans un digne successeur à Di Vaio dans ses rangs, la grogne populaire risque de lui faire très mal, surtout que la confiance en la direction est loin d’être au beau fixe.

Avec le directeur technique démissionnaire Matt Jordan qui abat un excellent boulot dans son nouveau rôle de directeur général du Dynamo de Houston et Jesse Marsch qui retrouve un poste d’entraîneur-chef dans la MLS avec les Red Bulls de New York, l’état-major montréalais a tout intérêt à passer en mode Next lui aussi, question d’éviter que d’autres fantômes ne viennent le hanter.

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