Retrouver la flamme

Montreal Impact forward Dominic Oduro catches his breath as they face the Colorado Rapids during second half MLS action Saturday, April 30, 2016 in Montreal. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: Paul Chiasson/La Presse Canadienne

Avec une récolte de deux maigres points à ses trois derniers matchs, dont deux disputés à domicile, l’Impact, en plus de performer en deçà des attentes, s’est éloigné des principes qui ont été au cœur de ses succès depuis l’arrivée en poste de Mauro Biello.

C’est surtout un manque flagrant de cohésion et d’envergure dans le jeu de transition et le tiers offensif qui est venu court-circuiter les plus récentes sorties du onze montréalais. Une tare plutôt inédite pour un club qui en faisait son pain et son beurre il n’y a pas si longtemps.

«Nous sommes une équipe qui peut jouer la possession et la contre-attaque, mais dans la MLS la phase de transition, c’est la priorité, affirme Patrice Bernier. Il faut bien comprendre quand accélérer le match et quand le décélérer. Nous ne sommes pas une équipe aussi athlétique que d’autres, alors il faut profiter de ces espaces et concrétiser.»

Ironiquement, c’est depuis que Didier Drogba a réintégré le onze partant que l’attaque montréalaise semble avoir perdu son mordant. Un peu comme si les joueurs qui avaient pris le relais en son absence avaient perdu cette confiance et ce sens collectif qui les animaient en début de calendrier. Une insécurité qui se traduit la plupart du temps par une passe ou une touche de trop dans la surface et une quantité substantielle de chances bousillées.

«Nous travaillons là-dessus à l’entraînement, en mettant des restrictions sur le nombre de touches permises, par exemple, assure Mauro Biello. Nous avons des joueurs qui sont très forts sur le plan technique, et l’essentiel, pour moi, c’est d’équilibrer le tout, pour ne pas enlever à un gars comme Nacho [Piatti] la possibilité de déséquilibrer l’adversaire.»

Dès samedi, 19 h 30, nous aurons l’occasion de voir si les efforts déployés en ce sens porteront leurs fruits, alors que l’Impact rend visite au Crew de Columbus. Une première visite en Ohio pour les Montréalais depuis l’élimination crève-cœur en demi-finale l’an dernier.

Leicester, roi d’Angleterre
Les Foxes sont devenus la première équipe, hors du quatuor habituel composé de Manchester United, Arsenal, Chelsea et Manchester City, à remporter le Championnat anglais depuis 1996, complétant ainsi un exploit difficile à qualifier, dans un univers dominé aussi largement par les géants habituels.

Personnellement, je ne me souviens pas d’avoir été témoin d’un tel conte de fées sportif. L’Impact est passé à une demie de réaliser quelque chose de semblable l’an dernier, en Ligue des champions de la CONCACAF. L’inattendu sacre grec à l’Euro 2004 s’y apparente également, mais de garder la cadence sur une saison complète, dans le circuit le plus relevé et compétitif de la planète foot, c’est, à mon humble avis, autrement plus remarquable.

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