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L’émotion olympique

Rowers practice in Lagoa ahead of the the 2016 Summer Olympics in Rio de Janeiro, Brazil, Friday, Aug. 5, 2016. (AP Photo/Andre Penner) Photo: AP

Les experts en Canadien qui sont habitués à ne regarder que les matchs de Canadien, les émissions de débat sur Canadien et Les échangistes (bin quoi, faut varier un peu) seront bien étonnés en regardant les Olympiques de vivre une expérience très différente de ce à quoi ils sont habitués.

C’est que voyez-vous, il y a quelque chose de différent avec les sports olympiques: l’émotion. Ça ne fait même pas trois jours que les jeux «jouent» et déjà, on s’est surpris à avoir la larme à l’oeil en regardant un judoka de Jonquière planter un Russe et un Mongol.

On s’est surpris à avoir le coeur déchiré par une quatrième place en plongeon synchronisé. Oui, en plongeon synchronisé. D’entendre une plongeuse prendre le blâme pour la petite éclaboussure qui a fait manquer le podium au duo était à la fois touchant et touchant. Doublement touchant donc.

Ce n’est pas Max Pacioretty qui prendrait le blâme pour une défaite de son club parce qu’il a oublié de backchecker. Et ce n’est pas lui non plus qui pratiquerait un ippon seio nage sur un Mongol. Il n’y a pas de Mongols dans la «Ligne» nationale. Et toute façon, Tumurkhuleg Davaadorj, ça serait trop dur à prononcer pour Patrick Lalime.

S’entraîner quatre années pour quelques minutes de gloire (ou pas), voilà qui a de quoi vous faire vibrer le gorgoton. Profitons-en pendant que ça dure. Retour à Canadien dans deux semaines.

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