Soutenez

Make Canadiens great again

MONTREAL, QC - FEBRUARY 18: The new head coach of the Montreal Canadiens Claude Julien smiles behind the bench during the NHL game against the Winnipeg Jets at the Bell Centre on February 18, 2017 in Montreal, Quebec, Canada. The Winnipeg Jets defeated the Montreal Canadiens 3-1. (Photo by Minas Panagiotakis/Getty Images) Photo: Minas Panagiotakis/Getty

L’amateur de sport montréalais moyen n’osera jamais le dire ou l’écrire publiquement, car il craint beaucoup trop l’amateur de soccer qui est reconnu pour être arrogant, voire désagréablement colérique et violent.

Nous la risquerons donc, nous, cette affirmation qui résonne pourtant dans l’inconscient collectif sportif montréalais : Canadien a perdu en six contre le Rangers parce qu’il a joué comme un club de soccer. Comme une équipe de foot, si vous préférez. Ar-ke. Canadien était plate à regarder, Canadien ne comptait pas de but et les fans dans les estrades avaient plus d’énergie que les joueurs sur le terrain.

Espérant un avenir plus radieux pour Canadien, nous rangerons, comme tout bon journaliste sportif, notre objectivité (sic) dans notre poche arrière gauche et nous allons nous asseoir dessus le temps de promulguer quelques conseils à Marc Bergevin. Des conseils inspirés de l’actualité récente.

D’abord, les Canadiennes de Montréal, qui évoluent dans la Ligue canadienne de hockey féminin, remportent année après année les grands honneurs de leur ligne. Canadien ayant déjà établi un partenariat avec elles l’an dernier, il pourrait tenter d’y débaucher quelques plombières au rabais. Qui sait, ces demoiselles pourraient peut-être offrir un meilleur rendement que certains joueurs de Canadien évoluant sur le troisième ou le quatrième trio, et ce, pour beaucoup moins cher, puisque ce sont des femmes. Cela libérerait de l’argent pour signer Radulov.

Canadien pourrait annoncer qu’il a réussi à convaincre Radulov de signer pour sept ans à raison de 1 M$ (en argent canadien) par année et en échange, faire payer le vrai salaire demandé par Radu par un prête-nom.

Ensuite, si Canadien n’ose pas signer des femmes pour ne pas prêter flanc à la critique qui pourrait être tentée désormais de le qualifier de club de fillettes, il pourrait choisir d’appliquer les stratégies présumément frauduleuses du Parti libéral du Québec. Par exemple, sous le couvert d’un amour démesuré pour Montréal, Canadien pourrait annoncer qu’il a réussi à convaincre Radulov de signer pour sept ans à raison de 1 M$ (en argent canadien) par année et en échange, faire payer le vrai salaire demandé par Radu par un prête-nom.

Enfin, la troisième proposition serait de sacrer dehors Claude Julien cet été et d’engager un entraîneur vulgaire, suffisant, pas poli et mal engueulé comme dans le bon vieux temps de Michel Bergeron avec les Nordiques. Un coach qui ferait du slogan Make Canadiens great again son leimotiv et qui ne se gênerait pas pour dire publiquement que si Canadien ne gagne plus la coupe, c’est à cause des &?%$# de pas de souche qui jouent pour lui.
Conséquemment, il pourrait faire pression sur la LNH pour que, comme dans le temps, Canadien ait priorité au repêchage sur les deux plus beaux espoirs canadiens-français. Il pourrait également exiger qu’il y ait une forte taxe à l’embauche de joueurs québécois par des clubs autres que Canadien.
Au fond, peu importe, Marc; mais fais ce que dois pour que Canadien ne ressemble plus à un club de soccer l’an prochain. Please

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.