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Il est Tatar pour une reconstruction

LAS VEGAS, NV - FEBRUARY 27: Tomas Tatar #90 of the Vegas Golden Knights skates during warmups before a game against the Los Angeles Kings at T-Mobile Arena on February 27, 2018 in Las Vegas, Nevada. The Kings won 4-1. (Photo by Ethan Miller/Getty Images) Photo: Getty Images

Le dossier Max Pacioretty a connu son dénouement cette semaine. M. Pacioretty ira poursuivre sa carrière sous la chaleur des machines à sous, à Las Vegas. À notre plus grand malheur, Canadien obtient en retour le talentueux Tomas Tatar.

Le plus gros problème de Tatar réside dans ce nom propice à la multiplication des jeux de mots. Déjà, Andrew Shaw l’a accueilli sur Twitter en l’appelant «Tatar de thon». Les journalistes ont d’ailleurs questionné Shaw à ce sujet en point de presse: «Comment as-tu pensé à ça, Andrew?» Les journalistes sportifs nous impressionnent de plus en plus avec leurs questions. Pourtant, la réponse était simple. Shaw est agile comme un Shaw avec les mots.

François Legault s’est aussi permis de commenter l’échange: «Mieux vaut Tatar que jamais», a-t-il écrit. Tatarouette! Heureusement, pour l’instant, Philippe Couillard ne lui a pas répondu «Tatar de dire ça», mais on voit quand même poindre à l’horizon des jeux de mots dignes de l’époque de Mike Condon.

Reste que Pacioretty a quitté l’équipe dans la controverse. Résumons les faits. Ou les rumeurs. Les rumeurs font souvent office de faits dans le monde du sport. Pacioretty aurait demandé à être échangé même s’il voulait finir sa carrière à Mont­réal, une ville qu’il adore, pis toute. Il aurait ensuite refusé un échange à Los Angeles parce que le contrat qu’on lui offrait n’était pas bon avant d’accepter un échange à Las Vegas, même si le contrat offert n’était pas très bon. Soit quelqu’un nous ment, soit Pacioretty est bipolaire.

Reste qu’au final, Bergevin a échangé tous ses meilleurs joueurs au cours des dernières années. Ne restent que des recrues au potentiel à déterminer et des joueurs de soutien qui n’ont plus rien à soutenir. Mais il insiste pour dire que ce n’est pas une reconstruction. Soit quelqu’un nous ment, soit Bergevin est bipolaire.

«Y’avait tellement couru qu’on disait, c’était comme dans le film Save Private Ryan. Cours Forrest, cours Forrest!» – Michel Therrien, ex-entraîneur du Canadien et auteur de la citation de la semaine

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