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De la politique spectacle au sport spectacle

TORONTO, ON - OCTOBER 3: Phillip Danault #24 of the Montreal Canadiens skates with the puck against the Toronto Maple Leafs during an NHL game at Scotiabank Arena on October 3, 2018 in Toronto, Ontario, Canada. The Maple Leafs defeated the Canadiens 3-2 in overtime. (Photo by Claus Andersen/Getty Images) Photo: Getty Images

En raison de l’Action de grâces aux États-Unis, Canadien jouera son match contre le Buffalo à 16h vendredi pour permettre aux spectateurs de revenir chez eux assez tôt pour manger des ailes de dinde Buffalo en famille.

D’ici là, il nous reste un peu de temps pour nous interroger sur les entraîneurs qui ont perdu leur emploi dans la «Ligne» nationale cette semaine, même si ça ne nous intéresse pas vraiment parce que ça n’implique pas Canadien.

On verra si les directeurs généraux oseront sortir du cadre pour choisir des entraîneurs venus de nulle part plutôt que des entraîneurs de carrière comme l’ont fait les Oilers d’Edmonton en embauchant Alfred Hitchcock, le maître du suspense. Ne faites toutefois pas le saut si le Edmonton est encore exclu des séries cette saison.

Est-ce que certaines équipes pourraient s’inspirer de la NFL, où des rumeurs affirmaient que les Browns de Cleveland avaient songé à embaucher l’ancienne secrétaire d’État Condoleeza Rice à titre d’entraîneuse? Les Bruns sont la pire équipe de la «ligne» depuis belle lurette. On ne pourrait leur reprocher d’innover. Une femme qui a participé à l’invasion de l’Irak devrait pouvoir conquérir la division Nord de l’AFC. Malheureusement, l’équipe a démenti cette rumeur.

On verrait pourtant bien un ancien politicien diriger une équipe. François Legault pourrait certainement un jour diriger Canadien. Rappelez-vous, il a déjà terminé 10e du pool de La Presse cybernétique. On sait que le job d’entraîneur n’est pas si compliqué que ça.

Phillip Danault expliquait l’autre jour en entrevue ce que Claude Julien avait dit aux joueurs pour les motiver entre deux périodes: «Il nous a juste dit tout simplement de se réveiller pis de commencer à gagner nos batailles, pis la fatigue c’est juste dans tête.» Il leur a dit de gagner leurs batailles et les joueurs, qui n’y avaient visiblement pas pensé, se sont exécutés. Aussi simple que ça.

Un politicien charismatique qui s’entourerait d’assistants capables d’expliquer comment faire une sortie de zone pourrait donc faire du bon travail. Et quand les choses tourneraient mal, il n’aurait qu’à se dire sans reproche et rejeter la faute sur les arbitres. Peut-être un emploi parfait pour Jean-
François Lisée…

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