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Une année décevante pour Canadien

Certains diront que Canadien a connu une année fructueuse en terminant en bonne position au classement de la saison dernière et en se retrouvant aussi en bonne position cette saison.

Il y a bien eu cette élimination rapide au moment de la vraie saison, qui vient tout juste après la fausse saison, qui était d’autant plus fausse cette année qu’elle était écourtée en raison d’un lock-out, mais bon, la coupe Stanley peut attendre encore quelques années, Canadien en a déjà 24 dans son cabanon.

Déconfiture médiatique
La vraie déconfiture de la Flanalette a eu lieu dans les médias. Malgré les belles promesses d’ouverture de la nouvelle administration, malgré les initiatives comme 24CH où on peut voir les joueurs en pleine action de faire aiguiser leurs patins ou de manger du spaghetti, et malgré Denis Coderre qui tweete en malade pendant les matchs, Canadien s’est fait damer le pion dans les médias cette année.

C’est le palmarès d’Influence Communication qui le dit. Parmi les 15 personnalités qui ont fait l’année 2013, les membres de Canadien ne comptent que pour 11 places. Il est proprement scandaleux que quatre places aient échappé à une équipe si importante dans la vie des Québécois. N’y avait-il pas une petite place pour Peter Budaj parmi les 15 premiers? Mais non. Budaj se retrouve loin au 32e rang, devançant tout juste Céline Dion et Bernard Drainville, deux personnes qui ne savent même pas pivoter des deux bords!

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Therrien détrôné
Ce n’est pas tout. La première place dans l’actualité québécoise cette année ne va même pas à Canadien. C’est Pauline Marois qui la détient. Oh, notre première ministre excelle dans l’art de patiner de reculons, mais faut-il pour autant lui accorder plus d’importance qu’à Michel Therrien, qui arrive bon deuxième malgré qu’il ait su à lui seul dompter P.K. Subban afin de lui permettre de remporter le trophée Norris? De son côté, Pauline Marois n’est même pas parvenue à dompter Daniel Breton, Martine Ouellet et le déficit.

Pour 2014, il faut souhaiter que Canadien se ressaisisse. Parce qu’il n’y a rien de mieux qu’un journal beurré mur à mur de nouvelles sur notre équipe préférée pour nous faire oublier la faim dans le monde, les catastrophes climatiques et le fait qu’ils n’ont pas encore déneigé notre côté de rue. Ce qu’on ne sait pas ne fait pas mal et, quand l’heure de la fin du monde sonnera, on préfère qu’elle arrive dans un angle mort, comme un coup de coude dans la face de Shawn Thornton.

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