Quatre raisons d’échanger Markov

Mus par la passion issue des derniers Jeux olympiques, qui étaient le boutte du boutte en matière d’émotions, les experts sportifs vous parleront sans doute toute la semaine des derniers exploits de nos Québécois en ski acrobatique. Une situation très malheureuse puisqu’elle fait de l’ombre à un événement qui risque de passer inaperçu, mais qui pourrait changer la face de Canadien à tout jamais: la date limite des échanges dans la « Ligne » Nationale.

Justement, ceux qui continuent de s’intéresser au hockey se posent bien des questions quant à l’avenir d’Andreï Markov avec la Flanalette. Voici donc quatre raisons d’échanger Markov pendant qu’il en est encore le temps.

1. Markov est vieux. Il a bien beau avoir un genou bionique tout neuf, le défenseur a ralenti au cours des deux dernières années. Lui qui est habitué à des saisons de 13 matchs n’a plus la forme pour en jouer 82.

2. Markov est russe. On l’a vu, les Russes se sont fait éliminer très rapidement pendant le tournoi olympique. Comme l’avait prédit Justin Trudeau, Poutine a voulu se venger en envahissant l’Ukraine pour déclencher la troisième guerre mondiale. Les risques que Markov se venge après avoir été benché (en envahissant Brossard, mettons) sont trop grands pour que Bergevin ne le garde.

3. Markov a pour agent Sergeï Berezin. Ce dernier a bien beau avoir marqué le 10 000e but de Canadien à domicile, il est un agent inexpérimenté. La possibilité de le voir accepter une offre de 4 millions par année pour 10 ans est bien réelle. Personne ne veut ça (voir point numéro 1).

4. Markov n’a jamais gagné la coupe. Canadien n’a donc jamais gagné la coupe avec Markov. Canadien va donc gagner la coupe sans Markov. C’est d’une logique implacable.

Il est donc clair que Marc Bergevin doit se débarrasser de Markov d’ici mercredi. Suggestion? Pourquoi ne pas l’échanger contre Sergeï Gonchar?