Sous-traiter l’arbitrage en Chine?

Les propos de Ron McLean, le petit ami de Don Cherry, sur les ondes de CBC en ont choqué plusieurs. Selon lui, la «Ligne» Nationale n’aurait pas dû affecter d’arbitres francophones lors du quatrième match des «éminatoires» parce qu’ils auraient un petit penchant pour Canadien.

Pourtant, personne ne devrait se surprendre de savoir que les arbitres aiment Canadien. Tout le monde aime Canadien. Même les journalistes, champions de l’objectivité, tapent sur leur table de la galerie de presse quand un but est compté par René Bourque (et ce n’est pas par dérision).

Équipe mythique
La Flanalette est tellement une équipe mythique que même ses adversaires prennent parfois pour elle. Ne venez pas nous dire qu’Anders Lindback ne prenait pas pour Canadien!

De toute façon, il n’y a rien de mal à vouloir favoriser l’équipe de Michel Therrien. C’est dans l’ordre des choses. C’est même écrit dans la Bible à ce qu’il paraît (c’est un roman que nous n’avons jamais lu).

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Se tourner vers la Chine
Selon nous, la seule chose qui pourrait régler le biais des arbitres envers Canadien serait de sous-traiter l’arbitrage en Chine. Ça pourrait être au Sénégal aussi, mais la logistique de la mondialisation est déjà bien rodée en faveur de la Chine.

Après tout, s’ils sont capables de nous faire de beaux téléphones intelligents et du bon lait en poudre, pourquoi ne pourraient-ils pas nous fournir des arbitres? Ne connaissant ni Canadien ni le hockey, les officiels Chinois feraient un nombre très élevé d’erreurs, mais de façon équivalente des deux côtés.

Et si on devait recourir à la reprise vidéo, ils téléphoneraient à Shanghai plutôt qu’à Toronto. Ça coûterait un peu plus cher d’interurbains, mais réglerait sûrement plusieurs problèmes. À moins que la tentation de dire que c’est la faute aux z’arbitres ne soit vraiment à toute épreuve…