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Le soccer en quête d’authenticité

Photo: Getty Images

Ici au Sportnographe Sports, on fait souvent des blagues sur le soccer, mais derrière notre slip coquille, nous trouvons que c’est un sport très beau à regarder. Sauf des fois, quand les joueurs «fakent». C’est-à-dire tout le temps.

On s’émerveille pendant quelques secondes d’une belle passe, d’un beau jeu de pied ou d’un slap shot dans la zone de réparation et puis paf, un joueur trébuche sur une poussière de gazon et se tord de douleur pendant deux minutes comme si on lui avait arraché une dent de sagesse dans le mollet.

Lors du match France-Honduras, on a apporté une civière deux fois pour un joueur hondurien qui était par ailleurs tombé dans d’affreuses souffrances quatre fois dans le match. Après réflexion, ledit joueur a jugé que la civière ne serait pas nécessaire et s’est remis à courir comme un lapin vers une prochaine blessure imaginaire.

D’un côté, les joueurs s’entraident, aident leur adversaire à se relever, se donnent des petites tapes sur les fesses, bref, jouent franc-jeu. Et de l’autre, ils jouent la comédie dans l’espoir de gagner en trichant. Dur à suivre.

Si le soccer est si dangereux que ça, pourquoi ne pas porter un équipement? Parce qu’il fait trop chaud? Alors, pourquoi ne pas jouer sur la glace? Parce que ça glisse? Alors, pourquoi ne pas porter des patins? Voilà qui réglerait bien des problèmes.

Au moins, au hockey, les joueurs se font mal pour vrai en recevant un cross-check dans la face. Ils sont désorientés, ont mal à la tête pendant cinq mois et souffrent de démence à un âge précoce. Mais ils sont authentiques. Sauf Mike Ribeiro des fois.

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