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Quatre trente sous pour un peu moins d’une piasse

Photo: Getty

Les journalistes sportifs n’en reviennent pas: «une journée complètement folle», pouvait-on lire un peu partout chez ceux qui ont visiblement oublié que l’an passé (et l’autre d’avant) ils avaient titré «une journée complètement folle».

Si on a bien compris, Bergevin a changé quatre trente sous pour une piasse, ou en fait, pour un peu moins d’une piasse puisqu’il économise un peu d’argent dans l’opération, surtout en échangeant Josh Gorges, l’idole d’un peuple et accessoirement défenseur de troisième duo, contre à peu près rien.

D’abord, c’est Canadien qui a remporté le derby Manny Malhotra, un gars auquel il manque un oeil (genre) mais qui est très bon pour les mises au jeu. Même s’il n’a duré que cinq minutes, le suspense pour savoir qui allait piloter le quatrième trio était intenable. Ce sera Malhotra. Tant pis pour Ryan White.

Canadien a aussi embauché Tom Gilbert, un pouilleux défenseur qui est bon une année sur deux. Ça tombe bien, il a signé un contrat de deux ans. Selon les experts, son acquisition permettra à Emelin de retourner à gauche, une position où il est bien meilleur pour gagner 4 millions par saison.

Tel que prévu, toutes nos prédictions sont tombées à l’eau. Pas de Statsny, pas de Niskanen. Comme l’ont dit quelques journalistes, les bonnes performances de Canadien en séries ont pesé dans la balance pour attirer des joueurs à Montréal. Des joueurs de deuxième ordre, pourrait-on ajouter.

Heureusement, Bergevin a sorti un lapin de son chapeau: Jiri Sekac (à ne pas confondre avec Joe Sakic, comme le proposait quelqu’un sur Twitter) un tchèque de 22 ans qui a brûlé cette sous-ligue qu’est la KHL avec… 11 buts en 47 matchs la saison dernière. Ça sent le trophée Maurice-Richard.

Bref, c’était une journée complètement folle. Notre seule déception aura été que Canadien n’a pas su mettre la main sur Benoît Pouliot que les visionnaires Oilers ont embauché pour une bouchée de pain. Mais bon, tout n’est pas fini. Si Bergevin nous amène Radim Vrbata aujourd’hui, on va capoter. Surtout qu’on sait pas comment prononcer ça, Vrbata.

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