Eugenie Bouchard n’est pas un feu de paille

Après deux mauvaises manches devant ses partisans, il convient de se demander si Eugenie Bouchard ne serait pas un feu de paille. Après tout, la jeune franglo-Québécoise semble démontrer qu’elle est incapable de l’emporter sous pression.

Il serait toutefois injuste d’accuser Eugenie Bouchard de n’être pas bonne. Et nous au Sportnographe, on est tout sauf injustes. En fait, Bouchard n’est pas bonne à cause des autres. Ceux qui l’ont trop rapidement élevée au rang de vedette internationale ont changé la game, comme dirait Réjean.

Même Jacques Villeneuve a parlé de la jeune joueuse: «Pourquoi des gardes du corps? Ça n’améliore pas les choses. Vous êtes plus exposés à la critique quand vous jouez à la star». Et quand vous jouez à la star et que vous perdez contre une ti-coune, les gens capotent. Eugenie devrait s’inspirer de Villeneuve d’ailleurs en vivant en marge de la société, dans une grotte du paradis fiscal d’Andorre.

À cause de ces gens, les attentes envers la joueuse sont trop élevées. Pensez-y, si on ne s’était pas dit que Bouchard allait gagner la Coupe cette année, on ne serait pas tous déçus ce matin. De là l’importance de ne pas s’attendre à grand-chose, comme avec Canadien ou Aleksandra Wozniak.

«Genie», comme ils disent en Australie, doit s’éloigner du feu des projecteurs si elle ne veut pas devenir un feu de paille. Et en prime, Subban cessera de la troller sur les internets. Une balle, deux coups.