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Galchenyuk: le cadeau du ciel qui tient parole à qui on lance des fleurs

La rigueur et l’objectivité sont certainement les valeurs fondamentales qui nous guident, au Sportnographe, dans la mesure où ça n’affecte pas le fait que Canadien est la meilleure équipe au monde. C’est pourquoi, faute de pouvoir aller sur le terrain pour des raisons de finances personnelles, nous épluchons quotidiennement tous les textes qui parlent de la Flanalette pour nous faire une idée équilibrée.

Ça nous permet entre autres de réaliser que ça ne semble pas être les journalistes eux-mêmes qui choisissent leurs sujets. Bien souvent, tous les journaux offrent un reportage semblable, comme si les astres s’étaient alignés et que tout le monde avait eu envie soudainement de faire un reportage sur les dessous du hockey à Lac la Biche, sur l’enfance de Michaël Bournival ou sur la poche de hockey de Travis Moen.

Aujourd’hui, c’est au cadeau du ciel (ou juste cadeau) Galchenyuk qui a tenu parole à qui on lance des fleurs. C’est comme si des forces occultes s’étaient emparées des journalistes, les avaient assis devant Galchenyuk et avaient imposé son ascension fulgurante comme sujet d’article.

Malheureusement, nous n’avons pas été invités à cette vente de Tupperware. Rien de grave. On peut facilement trouver que Galchenyuk est incroyable et qu’il est en train d’éclore comme un oeuf de vedette montante dans la LNH sans qu’on nous le dise. Pas besoin de l’avoir devant nous pour savoir qu’il fait bien mieux que Yakupov et Murray repêchés avant lui.

Nous sommes amplement capables de nous endoctriner nous-mêmes. Quelle chance Canadien a eu de le repêcher. Ça sent la Coupe.

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