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Tom «Paul Coffey» Gilbert #Not

Au hockey, le numéro que t’as dans le dos, c’est pas nono.

Or, prenez Tom Gilbert, chez Canadien. À défaut d’avoir une bonne vision du jeu, il doit certainement faire beaucoup de visualisation pour en arriver à s’imaginer si bon joueur et arborer fièrement le 77, un numéro associé à un des grands (dans le sens de bon) défenseurs de la Ligne nationale de hockey, Paul Coffey.

Cela entraîne parfois de fâcheuses conséquences: lorsque Michel Therrien n’a pas pris assez de café dans sa journée, il pense que c’est Coffey qui joue dans son équipe et il le laisse sur la glace plus que tout autre joueur de Canadien, comme mardi contre Détroit. Vous irez vérifier la statistique sur le site de la LNH, c’est même pas une joke.

Toutefois, dans le monde du hockey, y a certaines lois naturelles. Celle, bien connue, du gant invisible de Bobby Smith. Puis, celle selon laquelle aucun joueur ne pourra porter désormais le numéro 99, rendu célèbre par Wayne Gretzky; en effet, ce numéro fut retiré pour l’ensemble des équipes de la ligne en l’an 2000. Enfin, celle des numéros à doubles chiffres (par exemple le 88) qui sont réservés à des joueurs vedettes. Vous nous voyez venir, hein.

Le cas Sakic
Non, ce ne serait pas la première fois qu’on exigerait d’un joueur pas bon portant un numéro à doubles chiffres de changer de numéro.

À titre d’exemple, lors de sa première saison avec le Nordiques en 1988-1989, Joe Sakic décida de porter le 88, ce à quoi son entraîneur lors de sa deuxième saison, Michel Bergeron, répliqua qu’il devait en prendre un autre parce que les doubles chiffres, justement, ben c’est pour les vedettes. Sakic passa alors au 19, alors que Bergeron, qui était de retour en 1989-1990 avec le Nordiques après quelques années passées à New York avec les Rangers, souligna brillamment son retour à la barre de l’équipe avec la pire fiche à vie de la formation, soit seulement 12 victoires en 80 parties.

Dans cette saison de merde, Sakic cumula malgré tout 39 buts, 63 passes, pour un total de 102 points et termina 10e au tableau des pointeurs de la ligne, un point derrière Paul Coffey.

Tout ça pour dire que Tom Gilbert doit changer de numéro. Ou de façon de jouer. L’option du numéro semble plus réaliste.

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