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Cinq différences entre Canadien de 1961 et Canadien de 2014

Les statisticiens nous l’ont dit et répété en fin de semaine dernière, Canadien n’a pas connu un aussi bon début de saison depuis 53 ans, soit depuis la saison 1961-1962. Évidemment le hockey de l’époque n’a rien à voir avec le hockey d’aujourd’hui. Il y avait juste six équipes et les joueurs jouaient avec pas de casque.

Mais ça ne nous empêche pas, comme tout le monde, de faire des comparaisons entre les deux. Voici donc cinq différences entre dans l’temps et maintenant.

1. En 1961, Canadien n’a perdu aucune fois contre les Oilers et n’a gagné aucune fois contre les Flames. En fait, l’ouest n’existait même pas à l’époque. C’était encore le Far West. Carey Price, avec son chapeau de cowboy, aurait été bon en 1961.

2. En 1961, Canadien a fini premier de la LNH. C’est ce que nous lui prédisons cette saison. Par contre, c’est Toronto qui a remporté la coupe et dans la «nouvelle nouvelle» LNH, ça, ça se peut pas.

3. Rene Bourque n’est pas Henri Richard, Travis Moen n’est pas Dickie Moore, Brendan Gallagher n’est pas Boom Boom Geoffrion et David Desharnais n’est pas Gilles Tremblay. Il ne deviendra d’ailleurs jamais Gilles Tremblay, comme vous avez pu le constater si vous avez entendu sa pub à la radio sur le Club 1909.

4. Michel Therrien n’est pas Toe Blake. Le français de Toe Blake qui ne parlait pas français était sûrement meilleur.

5. En 1961, la Russie envoyait le premier homme dans l’espace. En 2014, on n’est même plus capable d’envoyer une fusée dans l’espace sans qu’elle n’explose, et la Russie n’a qu’Alexeï Emelin à nous offrir.

Des fois, vaut mieux oublier le passé. Quand on se compare, on se console en buvant beaucoup de Coors Light.

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