Pourquoi pas les Canucks de Londres?

Les voyages de Canadien dans l’Ouest sont toujours un moment difficile à passer pour l’amateur-expert de hockey.

C’est que l’Ouest, c’est loin, et monsieur et madame Tout-le-monde qui paie des taxes pris avec leur auto dans le trafic comme le vrai monde ne peut pas vraiment se coucher au petit matin trois fois de suite juste pour voir Rene Bourque ne pas marquer en prolongation.

Décalage
Franchement, l’inventeur du décalage horaire aurait dû penser aux fans de la Flanalette. Quel manque de vision! Canadien joue tellement tard que, des fois, les journaux sont publiés sans les citations d’après-match de David Desharnais. Comment pouvons-nous bien évaluer l’allure du match sans le témoignage de Desharnais, hein?

Et il ne faudrait pas compter sur la LNH pour changer les choses. Ils sont capables de donner la lune aux Coyotes pour qu’ils restent dans le désert, mais ne sont pas foutus de donner du soleil aux Albertains pour qu’ils jouent à des heures raisonnables.

«Dans une partie, c’est de combien que t’en as dans ton alignement [des bagarreurs] et c’est pour ça que ça fausse la donne
de calmer les ardeurs de tout le monde…» – Mathieu Dandenault

S’inspirer de la NFL
Gary Bettman devrait s’inspirer de la NFL qui présentait encore cette semaine un match à Londres. Pas London en Ontario, London en Angleterre. Ils auraient même commandé une étude qui dit qu’une équipe là-bas serait profitable. Ça, c’est une bonne idée.

S’il est trois heures plus tôt à Vancouver qu’à Mont-réal, il est cinq heures plus tard à Londres. Un match de Canadien disputé là-bas à 19 h nous serait donc diffusé à 14 h ici. Le prétexte parfait pour commencer à boire de bonne heure. En plus, la bière anglaise est bien meilleure.

Pour le bien de monsieur et madame Tout-le-monde qui paie des taxes dans le trafic en prenant pour Canadien, déménager l’Ouest en Europe est de mise.