Michel Therrien: une mentalité où l’on se doit d’être confiant

Les points de presse que donne Michel Therrien avant et après les matchs de Canadien sont riches en enseignements de toutes sortes.

Ils peuvent donner des pistes à tous les jeunes de nos jours qui désirent apprendre à bien faire les petites choses. Voyons voir quelques-uns de ses enseignements*.

La semaine dernière, le coach expliquait que son équipe doit «arriver avec une mentalité où c’qu’on se doit d’être confiant». En plus de croire à la pensée positive, Michel insère celle-ci dans une perspective géographique. Cette mentalité doit prendre place «où c’qu’on se doit d’être confiant». Idéalement en zone adversaire.

Selon lui, ses joueurs devraient pouvoir mieux juger les diverses situations de jeu: «Quand qu’on est dans une position de faire les jeux, ben faire les jeux, oui faut les faire. Faut bien exécuter, pis quand y’a une possibilité qu’y’en a pas de jeux, faut pas forcer les jeux». Lorsqu’il y a possibilité qu’il n’y en a pas, vaut mieux domper le puck, donc.

Enfin, selon Michel Therrien, la patinoire où se déroulent les parties ne doit pas influencer la tenue de l’équipe: «Faut que tu joues 41 matchs sur la route et t’en joues la même affaire à l’extérieur». Ce qui donne un gros 82 matchs sans l’avantage de la glace. Mais ce n’est pas grave. À vaincre sans péril, on gagne la Stanley sans gloire.

Notez ça les jeunes.

* Contrairement à ce qui se fait ailleurs, les propos de Michel Therrien n’ont pas ici été traduits dans un langage compréhensible par souci d’authenticité.