Babcock: de l’argent mal investi

C’était la grosse nouvelle dans le monde du sport cette semaine, juste après l’opération au poignet à Jacob de la Rose: Mike Babcock qui signe un contrat de huit ans pour 50M$ avec les Maple Leafs de Toronto.

Le job de coach
Ça fait beaucoup d’argent pour un entraîneur. Surtout que si l’on se fie aux points de presse de Michel Therrien, le job d’entraîneur n’est pas très sorcier.

Comme il l’a déjà expliqué lui-même, son métier consiste principalement à dire aux joueurs pourquoi ils n’ont pas bien joué: «Y a toujours souvent y a une raison pour laquelle, on essaye de corriger le joueur qui est probablement fautif.» Il y a toujours souvent une raison.

Il doit aussi dire à ses joueurs de faire attention pour ne pas se faire compter des buts: «Faut être très vigilant ou très attentif quand qu’on se fait marquer des buts ou des chances de marquer pour pas que ça se répète.» Enfin, un bon coach doit aussi savoir motiver ses troupes: «C’est pas donné à tout le monde de prêcher les bonnes paroles, dans une chambre de hockey.»

Tout ça peut sembler assez évident pour le commun des mortels. Mais le joueur de hockey est allé à l’école moins longtemps que le commun des mortels.

«La fenêtre est ouverte, à sera pas ouverte à Vietnam æternam, ça sera sûrement pas pendant 10 ans.» – Guy Carbonneau

Trop payé?
Est-ce que Mike Babcock sera payé 6,25M$ par année seulement pour motiver ses joueurs et leur dire de ne pas se faire compter de buts? Bien sûr que non. Il sera aussi payé pour crier après les arbitres et ouvrir la porte du banc des joueurs de temps en temps.

À ce compte-là, est-ce que ce salaire est justifié?

La réponse est non. En fait, dans notre «ligne» de garage, nous n’avons même pas de coach, et ça ne nous a pas empêchés de nous rendre en demi-finale des «éminatoires».

Pourquoi? Simplement parce que nous avions une bonne équipe, ce qui n’est pas le cas à Toronto. C’est peut-être à leur directeur général que les Maple Leafs auraient dû offrir le pactole.